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Pour des raisons de mauvaise connexion, des photos seront ajoutées au fur et à mesure, revenez de temps en temps 🙂
Voilà, nous avons fait le tour de Majorque !! 20 jours à découvrir cette île, si sauvage d’un côté et touristique de l’autre. Nos coups de cœur, pour cette étape, aurons été sans aucun doute Cala de la Calobra et son torrent de Paraeis, une crique de Portals Nous pour son calme et son eau translucide, ainsi que, pour son côté carte postale, Platja des Trenc. MA-GNI-FI-QUE !! Nous avions hésité à poursuivre notre route sans passer par l’est de l’île, puis nous étions finalement ravisés. Nous y avons découverts les criques de la Cala d’or, très belles, offrant une large palette de bleus ! Toutefois en cette période de l’année, les plages sont bondées de monde, la mer remplie d’autres bateaux, et cela enlève un certain charme à tous ces paysages. Hors saison, ces endroits doivent être des petits paradis terrestres !
Nous avons passé notre dernière journée à l’île de la Cabrera, réserve naturelle sublime, avec sa balade pour nous dégourdir les gambettes et visiter le petit château. Mais Majorque aura aussi et surtout été témoin des progrès de nos loulous, fulgurants ! Notre Malo du haut de ces presque 10 ans (dans moins d’un mois s’il vous plaît), saute de rochers de 6 à 8 mètres et plonge de presque autant, il ne perd pas non plus une occasion d’aller en palme/masque/tuba vérifier avec Antoine l’ancre même par 8 mètres de fond. Elian du haut de ses 6 ans et demi, prend de plus en plus d’assurance et prend plaisir à s’adonner au paddle, aux sauts et à l’apnée pour découvrir les poissons. Quant à notre petit Pacôme, lui qui il y a encore 15 jours n’osait pas descendre du bateau autrement que par l’échelle pour se baigner, prend maintenant plaisir à pousser ses frères à l’eau du haut de la coque et à sauter avec eux grâce à ses brassards ! Il commence à découvrir le monde sous-marin à l’aide de son petit masque. « Poissons sont mes copains » C’est un vrai plaisir de les voir s’épanouir ainsi 🙂 « Moi, je trouve que la vie, elle est belle là maman, dixit Elian »
Bon allez, hop, il est temps à présent d’entamer notre traversée pour Ibiza ! Yes !! Pour nous l’occasion de découvrir de nouveaux horizons et peut être celle de se faire une petite sortie en amoureux et pour les garçons, de nouvelles occasions de trouver des endroits d’où sauter ! Une légère déception quand même pour nos deux grands de savoir que non, ils ne rencontreront pas John John, que c’est « juste » un acteur mes chéris, il n’est pas réel ! 🙂 (hihi ceux qui ont vu People comprendront)
Entre 15 et 18 heures de navigation nous attendent, les conditions météo annoncées sont bonnes, 10 nœuds de vent arrière et petite houle.
Je vous écris au moment même où c’est mon tour de quart, il est 3h28 précisément, mon doudou m’a réveillée il y a 1 heure après avoir partagé son temps de quart entre le réglage des voiles, la surveillance alentours et les deux derniers volets d’Harry Potter !
Pendant ce temps j’étais censée dormir moi ! Mais alors que les conditions sont plutôt bonnes, je n’ai pas fermé l’œil de la « demi » nuit 😉 Je repense à mes deux dernières (qui sont aussi mes premières) nav de nuit où j’avais pourtant dormi paisiblement, je devrais « être rodée » ! 🙂 Oui mais à ces moments-là, la mer était d’huile, immaculée !
Antoine m’avait parlé des bruits du bateau la nuit, entendus pendant le convoyage de Cataja, mais il m’était difficile de m’en rendre compte. Bien sûr il y a nos nuits quotidiennes avec leurs lots de sons nocturnes, plus ou moins gênants, mais jamais encore je n’avais eu ces sensations-là.
La grand-voile est en place, elle ne cesse de claquer et de faire cogner la baume à chaque vague arrivant sur le bateau. Le parquet grince sans cesse, les meubles également. J’entends les remous de l’eau sous la coque, et leur puissance, me rappelant que nous sommes tout petit comparé à l’immensité de cette mer ! Elle pourrait ne faire qu’une bouchée de nous si elle le voulait ! La houle de travers fait émettre des sons de détonation au niveau des coques, des bruits si forts que vous vous demandez à chaque fois si c’est juste la vague qui est responsable ou si nous avons heurté quelque chose !
Nous nous faisons balloter au gré du vent, et la nuit ne fait qu’amplifier tous ces sons, qui en journée seraient à peine remarqués ! Décidément la nuit est étrange, à la fois un instant je la crains, avec toutes ces peurs qui m’habitent et qui je crois habitent la plupart d’entre nous, et à la fois dès lors que vous vous levez et allez regarder dehors ce qui se passe, cela apaise.
Il y a à nouveau un ciel étoilé, nous sommes allongés Antoine et moi sur le trampoline à nous laisser bercer et à contempler les étoiles, la voie lactée si belle. Le ciel n’a plus de lune à cette heure-ci, il fait chaud, le bateau file sur les flots, et le spectacle commence… En l’air un feu d’artifice d’étoiles filantes nous est offert, certaines sont minuscules à peine remarquables, d’autres laissent leurs traces plusieurs secondes.
Nous ne savons plus quels vœux faire 🙂 Et en mer, toujours ces méduses fluorescentes qui vont et viennent sous nos coques. Certainement plus jolies de loin que de près !!
Nous sommes à présent à 5 heures encore d’Ibiza, le ciel s’est assombri, les étoiles commencent à s’éclipser pour laisser place au soleil qui bientôt se montrera et j’aperçois au loin les premières lueurs de la ville 😉
9h30, nous sommes au petit déjeuner, épuisés par notre nuit, les garçons, eux, se lèvent tranquillement. On annonce notre arrivée prochaine à Ibiza aux garçons, Pacôme comprendra : « Malo, on va manger des pizzas ! » 🙂
Tout est calme, nous arrivons enfin, reste à vérifier si le mouillage choisi nous conviendra, nous devrions être tranquille… Enfin, ça, c’était en théorie ! Car au moment où je fini cet article, je me suis remise de nos émotions de la veille lors de notre arrivée, plutôt épique, et dont nous nous souviendrons un moment !
Revenons quelques heures en arrière… Nous arrivons à notre destination, la houle va de 50 cm à 1 mètre, nous décidons de nous mettre proche du port, pour pouvoir faire un détour en ville lorsque nous serons reposés. Cala Talamanca, ne nous parait pas très jolie mais cela devrait aller le temps de dormir, mais la houle omniprésente nous pousse à nous mettre plus proche d’un coin rocheux pour être un peu moins secoué… Sur place une carcasse d’un (ce qui a dû être) yacht nous interpelle, il y a un rocher quelques mètres avant, on se dit que le propriétaire n’avait pas dû le voir… Malo me fait part du fait qu’il ne pense pas que ce soit une bonne idée de se mettre là… Pour ma part, je n’aime pas particulièrement les alentours, l’eau sombre et les nuages n’aidant pas à voir au fond. Le fond justement, 10 mètres, cela ne devrait pas poser souci, mais je n’ai pas une grande confiance en notre guindeau (moteur permettant de monter et descendre l’ancre), Antoine décide que l’on se posera ici. La manœuvre commence, Antoine à l’ancre, moi à la barre, la houle, 4 bateaux autour à regarder, Antoine lâche l’ancre et commence à laisser descendre la chaîne. Croyez-le ou non, à cet instant précis, je me dis que décidément je n’aime pas cet endroit, que nous allons perdre l’ancre… Une intuition … J’essaie de le dire à Antoine, qui lui-même n’entend pas et se débat avec l’ancre qui au lieu d’être descendue comme à son habitude est restée coincée dans la patte d’oie (cordage arrimé sur les deux pointes avant qui permet d’assurer la sureté de l’ancrage). De mon côté je n’ai pas compris qu’il essaye justement de remonter l’ancre pour résoudre ce problème, je pense qu’il continue à la faire descendre, alors qu’il est entrain de débloquer ce qui posait souci. Soudain, l’ancre déraille du guindeau, entrainant la chaîne dans une descente infernale, que plus rien n’arrête ! En bout de course, elle éclate le taquet qui en maintenait le bout, le tout dans un bruit assourdissant… La chaîne et l’ancre se retrouvent 10 mètres plus bas.
Super ! Même pas envie de pleurer !! Nous venons de perdre, ce que nous pourrions apparenter au frein à main d’une voiture, sans lequel plus rien n’est possible pour nous, sans lequel nous ne pouvons plus nous mettre là où cela nous chante, et sans lequel nous ne pourrions plus nous mettre à l’arrêt en sécurité… tout va bien ! 😦 Nous réfléchissons, regardons les alentours, ce fameux rocher ayant déjà eu la coque de ce yacht, me paraît de plus en plus dangereux à présent ! Nous décidons de demander de l’aide justement à un yacht posté à côté pour pouvoir s’attacher à lui, le temps qu’Antoine retrouve et descende en apnée chercher l’ancre… Annexe en marche, cordage, gaffe, pare battage, il prend le nécessaire pour pouvoir accrocher et maintenir en surface la chaîne au pare battage, et ensuite pouvoir la rapprocher du bateau. L’opération s’avère délicate, Malo aide à tenir la chaîne, il faut en remonter une partie suffisamment longue pour se rapprocher au maximum et rendre l’opération possible une fois Cataja détacher du yacht ! Vous imaginez bien qu’une chaîne de 50 mètres et une ancre destinée à un bateau de 9 tonnes, pèsent leur poids ! Je me mets à la barre, Antoine a la pression car il faut qu’il arrive à faire repasser le tout dans la baille à mouillage par en-dessous, et moi j’ai la pression, car accessoirement nous n’aimerions pas emplâtrer les autres bateaux (ça ferait désordre !) et nous approcher trop près de ces rochers. « Vers bâbord, vers tribord, en arrière », autant de consignes d’Antoine passé sous le bateau avec son attirail pour finaliser le tout ! Super, j’ai mon homme dans l’eau, sous le bateau, les moteurs sont allumés, la houle, j’imagine le pire et tente de rester concentrée sur mon objectif. L’aide de l’autre propriétaire nous aura été utile pour soulever la chaîne et tout remettre en place… 1h30 plus tard… Après une nuit pour ainsi dire blanche, une pression d’enfer, une sacrée frayeur, nous en avons fini et décidons de partir vers un autre mouillage… Moins poisseux !!
Antoine dit toujours que les plans galères, font partis de l’aventure, que c’est plus « drôle comme ça »… Je me dis qu’on ne doit pas toujours avoir le même sens de l’humour alors 🙂 … Bon je n’ai l’ai pas vu beaucoup rire hier quand même 🙂 … Mais tout est bien qui finit bien !
Nous finirons la journée installés tranquillement à Playa d’en Bossa, à la terrasse d’un restaurant bien mérité !
Notre album Majorque est complet, nous vous invitons à découvrir toutes les photos via le lien :
Dimanche 11 aout 2013
Un peu plus d’un mois que nous sommes partis. Programme: calanques, plage de rêves, calanques, plages de rêves … C’est presque lassant 🙂 J’aime de plus en plus les navigations à la voile plus longues et tranquilles pendant lesquelles on a le temps de se poser, de réfléchir à ce dont on a envie pour la suite. Bercer par une petite houle tranquille, l’atmosphère est propice à la méditation. C’est aussi un moment où les enfants se réfugient dans leur cabine pour jouer aux lego ou regarder un dessin animé et ça fait du bien aussi. Se retrouver entre adulte, ça manque de temps en temps. Alors quand de sympathiques riverains nous invitent à prendre un verre avec eux dans leur belle maison sur le bord de notre cala, nous sommes heureux d’accepter leur invitation et d’apprécier une discussion entre « grands ». Merci à eux 🙂 Ils se reconnaîtront. Ça nous a fait plaisir de les rencontrer et de partager un peu de temps ensemble…
Nous sommes de retour sur les flots pour une navigation de 2 heures. Vents de 6 nœuds qui nous poussent gentiment dans le dos à 4 nœuds. Un régal si il n’y avait pas ses fichus yachts que nous avons maintenant pris en grippe, car en nous croisant ils génèrent de grosses vagues qui font claquer le gréement, les voiles et manquent de tout arracher! On souffre pour notre bateau à chaque fois qu’on les croise.
Vivement Septembre que la densité de yacht sur l’eau diminue…
Héhé!! Nouvel article à découvrir sur Midilibre Marsillargues ce samedi 10 août 2013!
A découvrir ici ou à acheter pour les amis héraultais 😉
Pour ceux qui voudraient l’article en pdf, dites le moi, je vous l’enverrai, je ne parviens pas à le charger ici 😦
Oula que le temps passe vite, voilà un moment que je n’ai pas donné de nos nouvelles, ce n’est pas d’avoir envie… C’est plutôt la faute à nos connexions internet plus que compliquées!! Nous avons pourtant une antenne wifi censée nous offrir du wifi plus loin… Plus loin c’est bien mais encore faudrait-il savoir craquer les identifiants et mots de passe!! Oui je sais ça ne serait pas bien, mais ça m’arrangerait! Je lance un appel : si quelqu’un connaît un moyen qu’il me le fasse savoir!! 🙂 car cela me simplifierait grandement les choses pour charger nos photos et éviter d’utiliser les partages de connexion de nos téléphones!! 😦
Alors… Nous vous avions laissé à Minorque, petite île magnifique dont nous garderons un merveilleux souvenir, et nous sommes depuis une petite quinzaine de jours à Majorque. Nous avons choisi d’explorer la côte nord de l’ile dans un premier temps, côte sauvage et superbe, rocheuse et montagneuse, majestueuse et nous ayant montré une des plus belles cala vue jusqu’à présent, La Calobra! Située au milieu de gorges asséchées en arrière-plan, la roche tombant à pic, un paysage grandiose, comme on en voit peu! Et comme il fait une chaleur étouffante, peu de personnes s’aventurent dans ces sillons… À nous donc un piquenique improvise en famille et avec amis au beau milieu de ce désert! Fantastique!
Nous avons continué notre route vers Puerto Soller ou nous avons déposé Hélène la sœur d’Antoine, Xavier et leur tribu pour raison de fin de vacances 😦 Cela aura été l’occasion pour eux de partager un peu de notre nouvelle vie, et d’en découvrir les quelques règles de bord! Pour exemples, la restriction d’eau, l’avitaillement sportif entre annexe et mètres à parcourir à pied pour trouver ce qu’il nous faut, haute surveillance des bambins, le rangement systématique de ses affaires pour ne pas se laisser envahir!;)
Ont suivi Andraixt et son mouillage rouleur, Cala Portals et son eau cristalline, Portals Nous et son calme, son eau transparente, et sa beauté!
Mais nous devons tout de même et cela nous arrivera sûrement encore dans d’autres post, pousser un « coup de gueule », excusez du terme!! Nous n’aurions peut-être pas apprécié autant et à sa juste valeur Portals Nous si nous n’étions pas passé par El Arenal juste avant! (Mais il est parfois bon de remettre les pendules à l’heure 🙂 )
En effet, nous avions prévu de partir vers l’est, et souhaitions auparavant trouver un mouillage vers Palma pour enfin louer une voiture, poser pied à terre, visiter, acheter du nécessaire pour Cataja et aller à Carreffoouuuuuuurrrrr ( j’en rêve!) !! 🙂
El Arenal semblait parfait… Nous y mangeons, nous y reposons tant bien que mal vue la chaleur et les vagues, je sors prendre l’air et découvre deux jeunes hommes en petit bateau moteur, sous notre trampoline, sans un bruit… Ils ont l’air aussi surpris que moi et font mine d’être en panne, se laissant dériver, je ne les quitte pas des yeux, ils arrêteront leur petit manège après s’être approché d’un bateau avec un chien… Je préviens Antoine, je les trouve bizarre et ai un mauvais sentiment quant à leurs intentions! Ils ne reviendront pas, mais cela ne nous met pas en confiance. Le mouillage est rouleur, je fatigue, mon doudou à de la peine pour moi et me propose de trouver refuge dans un port pour la nuit, « oh oui mon doudou!!! M’exclamais-je soulagée!! » Ma joie fut de courte durée, un appel à la capitainerie et hop on nous annonce 175 euros la nuit!!!! « Hein, mais à ce prix-là, on se fait un 5 étoiles!! » On croit rêver! (La Grande Motte 40 euros la nuit à la même période) Bon on ne passera pas la nuit ici, on décide d’aller au moins avec l’annexe au fameux port pour trouver une voiture… Du grillage partout, impossible en tant que piéton de rentrer ou sortir sans badge, on cherche, encore et encore, mais pas moyen de trouver une place distincte, on demande donc à la capitainerie où laisser l’annexe… Ah c’est possible par ici, moyennant 20 euros!!! « Hein? Mais ils sont malades?! » Du jamais vu! Hop, hop, hop, ils ne vont pas nous avoir on va bien trouver une place de l’autre cote de la digue grillagée… Olala, mais quelle vision d’horreur, un monde à ne plus savoir comment ils font pour se baigner encore, nous nous faisons alpaguer par des tas d’ados qui crient à tout va et veulent monter à bord. Un regard l’un vers l’autre et nous comprenons tous les deux que nous ne laisserons pas notre annexe au milieu de cette foule, si nous voulons la retrouver… Nous rentrons au bateau, dépités, et après un coup d’œil sur notre carte et à la météo, nous décidons de revenir en arrière, de l’autre côté de la baie de Palma. Nous avons tout de même appelé un autre port, au cas où… Cela fut le meilleur de la journée, nous en avons beaucoup ri, mais jaune, 193 euros la nuit sur le ponton à essence, sans commodité et de 18h à 9h Max le lendemain avant que la clientèle arrive!!! Je pense que nous avons à peu près insulté de toutes les manières et dans toutes les langues à notre actif ces voleurs (après avoir raccroché quand même)!! C’est une honte, du vol organisé!
Nous nous sommes dit que nous ne devions pas rester sur cette note négative et sur cette image de Majorque, avons repris notre calme et avons donc trouvé refuge dans ce charmant mouillage Portals Nous, trouve la fameuse voiture, fait nos fameuses visites sur Palma, et été à Carrefour faire nos courses! Waouh!! Et ils vécurent heureux avec leurs enfants dans l’eau… Hihihi
Nous avons ensuite pour la première fois depuis notre arrivée dans les îles, trouvé le mouillage idyllique, celui des cartes postales, l’improbable, celui que l’on n’imaginait pas trouver « si près de notre ancien chez nous », celui qui fait que mon doudou se sent « enfin » en vacances : Platja des Trenc! Petit joyaux sur la côté sud de Majorque, une longue plage de sable blanc et une eau turquoise n’ayant rien à envier aux Antilles! Une luminosité extraordinaire!
Les enfants sont comme des fous dans cette piscine géante! Nous, comme eux, émerveillés!
Si vous ne savez pas où partir cet été, ne cherchez plus!!
Allez, suite au prochain numéro 🙂 Cap sur l’est de Majorque et ensuite à nous Ibiza!!
On m’a fait remarquer que je ne disais pas grand-chose sur le blog, alors j’ai piqué le clavier d’Eurielle pour vous parler un peu.
Les enfants jouent dans leur cabine. On les entend rire, et crier aussi 🙂 Ça fait 3 semaines que nous sommes parti et là nous longeons paisiblement la côte nord de Majorque. Le vent joue à cache-cache avec nous. Un coup oui un coup non. Il se comporte comme une demoiselle qui se laisserait désirer. Les yeux grands ouverts sur la majesté que la nature nous offre avec ses grandes falaises abruptes qui se jettent dans une eau bleu sombre et profonde.
Je repense à ce départ que nous avions tant attendu et qui est notre quotidien à présent. On reçoit amis et famille qui viennent passer un peu de temps avec nous avant que notre route ne nous mène dans des contrées moins accessibles. Les journées sont rythmées par les baignades, les randonnées à terre et la préparation de notre prochaine escale. Nous avons encore du mal à nous rendre vraiment compte que nous avons changé de vie. Ça ressemble beaucoup à des vacances pour le moment. On dévore goulûment chaque jour à sauter de mouillages en mouillages comme si on allait manquer de temps pour tout voir. Comme si on devait rentrer dans quelques jours.
On n’a pas encore intégré le fait que nous avons le temps. Que si on souhaite s’arrêter plusieurs jours, une semaine ou même un mois au même endroit pour profiter d’un lieu qui nous aurait enchantés ou de personnes que nous aurions rencontré, on peut. Avec Eurielle on se demande à quel moment on réalisera pleinement ce qui nous arrive et de quelle manière ça se traduira. Pour le moment, notre regard se porte toujours plus loin, vers le prochain mouillage, la prochaine île.
Je vous écris d’un transat sur la plage avant du catamaran en pleine navigation (vive le cata). Les voiles sont hautes, le vent de 6 nœuds nous pousse gentiment à un peu plus de 3 nœuds et quand je lève les yeux de mon clavier ce sont des paysages à couper le souffle qui défilent à vitesse humaine devant nos yeux. On a le temps d’imaginer des visages dans les formes des roches, ou de repérer la petite plage cachée au fond d’une crique inaccessible qui sera notre adresse pour la nuit. Une fois le mouillage choisi, ce sera le rituel habituel. Repérage d’un trou de sable pour ne pas abimer les posidonies. Jeter l’ancre, et plouf pour tout le monde avec le prétexte (comme si on en avait besoin) d’aller voir si l’ancre tient bien 🙂
Notre vie 2.0 commence ici. À nous de l’inventer et d’en écrire les plus belles lignes.