Retrouvez les photos de notre passage à Gibraltar en cliquant sur la photo ci-dessous 🙂
Archives Mensuelles: septembre 2013
Allez, on s’apprête à passer aux choses sérieuses!
Bon voilà une bonne chose de faite ! Les dernières réparations nécessaires auront été faites durant les quelques jours passés à Benalmadena… Cette escale aura aussi été l’occasion de nous rendre au palais de l’Alhambra à Grenade, le plus beau et grand palais arabe de Méditerranée, une pure merveille méritant le détour !
Nous avons aussi fait la connaissance de Jean Laurent, Carole et Raphaël, partis eux aussi en grand voyage cet été et se dirigeant vers les Antilles ! Les garçons se sont fait un nouvel ami, on ne les voit plus ! 🙂 Et nous, nous prenons plaisir à prendre l’apéro entre « grands » 🙂
Tout étant terminé, il était temps de mettre le cap vers Gibraltar !! Et, il nous aura fallu plusieurs heures avant d’en venir à bout! La marée montante ou descendante ont rendu la navigation difficile, les vagues se formant et les courants nous ralentissant fortement! Nous avons beau avoir deux moteurs, ces derniers ont peiné à avancer, et nous avons donc dû tirer des bords carrés (des zig zag quoi !)plutôt que d’y aller en direct… Dimanche 15 septembre 23h, arrivée de nuit dans la baie et enfin au port, en ayant slalomé au milieu des cargos mis à l’ancre un peu partout !!
Notre journée de lundi aura été bien remplie ! Au programme, dernier vaccin de sureté pour le Sénégal (d’ailleurs si nous avions su, nous aurions fait faire tous nos vaccins ici !! Là, où en France, on paye chaque vaccin une petite fortune, ici, on ne paye que 18 euros par personne quelque soit le nombre de vaccins effectués !! C’est juste une taxe à régler directement en banque…). Nous avons passé l’après-midi à visiter Gibraltar en compagnie des deux autres familles rencontrées ces dernier temps. Le fameux rocher, le repère des singes, les seuls en liberté en Europe, la grotte de San Miguel, les tunnels de la seconde guerre mondiale, le phare de la pointe de l’Europe avec vue plongeante sur l’Afrique à peine à quelques kilomètres !
Au moment où j’écris la suite de cet article, nous sommes le jeudi 19 septembre, et ça fait 4 jours que nous sommes bloqués à Gibraltar pour raison de forts vents 😦 Avec ses 300 jours de vents dans l’année, forcément on n’avait peu de chance d’y échapper !
1er poisson pêché sur les conseils de Jean Laurent 🙂
Nous ne perdons pas espoir et allons tenter une sortie cette après-midi, à priori en direction du Maroc ! Et oui, petit changement de plan, nous devions aller vers Madère, mais il semblerait que l’océan n’y soit pas favorable du tout ! Et comme nous ne souhaitons pas non plus subir « trop » les humeurs de celui-ci, nous préférons dévier de notre route initiale !
A H-3h environ, j’appréhende toujours autant le fameux passage de Gibraltar… Nous n’avons pas échappé aux tourbillons, vagues et courants présents à l’arrivée du détroit et j’imagine que nous n’échapperons pas à ceux situés côté atlantique… Voilà donc plusieurs jours que nous scrutons la météo et que mes ongles ne ressemblent plus à grand-chose ! Stressée moi ? J’essaie de ne pas m’en faire une montagne mais j’avoue que ça m’est difficile… Nous quittons notre bac à sable pour la cour des grands et je me sens toute petite devant ce géant qui nous attend… Je me dis que jusqu’à présent, les « dieux » ont été avec nous, et qu’ils voudront peut être bien encore être gentils avec nous. J’ai la sensation que l’aventure, la vraie commence maintenant. A la fois, nous sommes Antoine et moi tout excités par ce grand saut et à la fois, pour ma part, j’ai le ventre noué… Depuis le début de notre périple, j’ai le sentiment d’être spectatrice de cette nouvelle vie, de ce qui se passe, je vis les choses comme elles viennent sans trop y réfléchir et je n’ai que rarement la sensation de réaliser pleinement!! Et quand ça m’arrive, je me dis que c’est fou !! 🙂 Que je suis bien loin de mon Alsace natale et de mon petit confort d’avant, et que jamais, oh grand jamais je n’aurai pensé vivre une telle expérience, une vie de nomade, et en mer en plus, s’il vous plaît !! 🙂
Allez, je vais tenter de me relaxer un peu avant le départ et on vous retrouve de l’autre côté pour la suite de l’aventure 🙂
Album Benalmadena et le palais de l’Alhambra
En route vers Benalmadena, dernière étape avant Gibraltar!
Lundi 9 septembre, 1ère partie par Antoine et 2ème par Eurielle 🙂
Nous quittons Cartagena après une matinée CNED. Nous sommes bénis des dieux! La météo est idéale pour avaler des milles dans un confort de pullman.12 nœuds de vents qui nous pousse à 6,5 nœuds sur une mer plate. On se régale. Pacôme fait la sieste, Eurielle fait bronzette sur le trampoline et Malo et Elian regarde pour la énième fois Pirates des caraïbes.
Devant nous l’horizon et la mer qui scintille sous le soleil. La côte n’est plus qu’une ombre qui se devine au loin, et à l’infini devant nous la mer. Pas un bateau à l’horizon. Nous sommes seuls. Assit sur la pointe avant, je contemple ce vide qui me remplit de toutes les possibilités que la mer me murmure à l’oreille. Comme une page blanche qui n’attend qu’une chose, qu’on y couche une belle histoire. Alors je contemple avec fierté Cataja qui fend la mer de ses étraves et fait parler l’écume. Dans une trentaine d’heures nous arriverons à Benalmadena pour une ultime escale technique. Réparation du four, réparation de la fuite sur nos réservoirs d’eau, réparation du hublot de Malo et réparation de la pompe de douche d’Elian. Après ça se sera Gibraltar, la porte mythique qui nous fera passer dans la cour des grands. Fini le cabotage dans notre petit jardin méditerranéen. À nous les grands espaces où les navigations ne se comptent plus en heures, mais en jours. Où la côte se quitte pour de bon et pour ne se mériter qu’au bout de quelques nuits de veilles. Avec Eurielle, c’est une étape qui nous excite et qu’on appréhende à la fois. Un nouveau rythme qu’il nous faudra trouver pour toute la famille. Les vacances sont belles et bien finies. La météo qui s’était rafraîchit ces derniers temps en avait sonné le glas, et le CNED qui a commencé nous l’a bien confirmé.
C’est pourtant un vrai bonheur que de rentrer dans cette nouvelle dimension, où les journées ne sont pas faites que de farniente et baignades. Notre avenir se dessine avec un peu plus de clarté que lorsque nous avions senti une certaine perte de repère sur Majorque. Nous construisons notre avenir à coup de projets, de destinations plus exotiques les unes que les autres.
Lors de notre escale sur Cartagena nous avons fait la connaissance d’une autre famille de voyageurs avec qui nous avons sympathisé. On les avait croisés sans le savoir sur Minorque au début de notre périple et le hasard a voulu qu’on soit voisin de ponton à Cartagena. On se raconte nos projets, nos routes respectives. Ils nous disent qu’ils doivent passer par le Sénégal pour déposer du matériel médical dans un hôpital de brousse dans le détroit du Sine Saloum pour le compte de l’association voiles sans frontières (vsf), mais qu’ils sont bien embêtés car leur fils s’est cassé le bras…
Pour l’anecdote, lorsque nous étions à la Grande Motte, nous étions plusieurs jours à côté de Yobalema, le bateau de Vsf, et à ce moment là Antoine avait émis le souhait de donner une suite différente à notre périple, plus profonde, plus humaine encore, le temps d’un passage au Sénégal en participant à une mission… Je n’étais à cette période pas réceptive du tout à ce genre d’escale, trop loin des images de cartes postales que je voulais et trop inquiète d’une part par tout ce que nous entendons de certaines régions d’Afrique ces derniers temps envers les occidentaux et d’autres parts trop inquiétée aussi de toutes les maladies possibles dont le paludisme. Le temps a passé, voilà 2 mois que nous naviguons. Nous avons déjà appris beaucoup sur nous et nos capacités, appris à prendre sur nous, à relativiser et l’idée a continuée à faire son chemin dans ma petite tête… Nous avions donc fini par contacter Voiles sans Frontière pour voir avec eux les possibilités offertes aux navigateurs sur une ou plusieurs missions… La réponse fut quasi immédiate, nous nous y étions pris trop tard et il nous serait impossible de récupérer des colis à déposer… Et pour le coup, c’est moi qui fut déçue, car l’envie à présent de vivre quelque chose de plus profond et de découvrir une culture à l’opposé de la nôtre était bien présente!
Alors quand le destin a mis sur notre chemin David et Nicky, forcément nous avons sauté sur l’occasion pour leur proposer de les remplacer sur cette mission! Aussitôt dit, aussitôt fait. Les cartons à destination de L’hôpital de Foundioune sont maintenant chargés. Il ne nous reste plus qu’à nous faire faire un dernier vaccin à notre arrivée à Algesiras, à côté de Gibraltar et de nous renseigner sur les nouveaux visas nécessaires pour aller au Sénégal ! Nous reprenons la mer investis de cette nouvelle mission qui modifie légèrement notre itinéraire de base.
Comme cet horizon plein de promesses et de surprises qui s’étend devant nous, nous nous laissons porter par le courant de la vie et acceptons avec joie les aventures qu’elle nous propose 🙂
À suivre..
Album Cartagena, Tabernas et 10 ans de Malo à bord
En route vers le continent! by Antoine
Mercredi 5 septembre.
Ce soir nous quittons Formentera et avec elle la dernière île des Baléares. Direction le continent et l’Espagne. Nous nous décidons à faire cette traversée un peu en dernière minute au vue de la météo qui ne s’annonce pas terrible pour la fin de semaine. Très vite la nuit s’installe et les quarts s’organisent. Eurielle prendra le premier. La mer n’est plus aussi plate que lors de nos autres « grandes » navigations. Une petite houle d’1m50 nous prend par le travers et fait danser le bateau d’une coque sur l’autre. L’équipage n’appréciant guère ce pas de deux improvisé, on décide de mettre un peu moins de sud dans notre route pour ne plus danser. Ah, soulagement. La houle maintenant nous pousse par l’arrière dans des petits surfs qui font monter le speedo. Quand je prends mon quart, il est minuit, et le vent arrière conjugué avec les vagues ne plaît pas beaucoup à notre grand-voile qui hésite à passer d’un bord à l’autre sans crier gare au moindre départ de surf. Décision est prise d’abattre la grand-voile et de n’avancer que sur génois. Bien nous en a pris. La vitesse se réduit à 4 nœuds mais quel confort! Plus de bruit, plus de grand-voile qui hésite et de baume qui claque. On dormira tous mieux et je pourrai regarder mon film plus tranquillement.
2 heures du matin. Malo réveillé par un cauchemar pointe le bout de son nez et ensemble nous regardons les étoiles qui illuminent le ciel. La grande ourse, Cassiopée et même Orion que nous n’avions plus vue depuis longtemps se détachent sur le ciel.
Malo retourne se coucher. Je suis bien, la tête dans les étoiles et les bruits de la mer qui peuple le silence de cette nuit. Ma famille dort, et moi je suis « responsable » d’eux. On navigue tous ensemble vers notre prochaine adresse, code postal monde.
4:30, je réveille ma doudou pour lui repasser la barre et la laisser pour ce rendez-vous avec soi-même que les naves de nuits permettent.
7:30: un petit bisou et me voilà debout. Merci ma doudou. Petite tasse de thé chaude. Eurielle me briffe sur l’état de la navigation. On navigue maintenant à 6 nœuds toujours sous génois seul. Waouh, le pied. La mer est plus hachée, et on peine à distinguer d’où viennent les vagues. Au loin les falaises de la côté espagnole et sur l’eau de nombreux ferries, cargos et bateaux en tout genre auprès desquels nous ne sommes qu’un minuscule bouchon flottant, nous font redoubler de vigilance. La preuve, c’est ce moment que j’utilise pour vous écrire 🙂
Que belle maman se rassure, les enfants sont debout et je leur ai délégué la surveillance de l’horizon. Allez, je vous quitte, il faut encore préparer le petit déjeuner, car j’entends ma princesse au bois dormant qui s’est réveillée.
Album Formentera
Ciao les Baléares!
Quelques jours passés à découvrir Formentera marqueront la fin de notre tour des Baléares. Et nous aurons terminé en beauté!
Cette île à quelque chose d’unique, de magique. Nous en aurons pris plein les mirettes avec des dégradés de bleus juste à tomber et une eau cristalline ou c’est un plaisir de se baigner. La playa Illestes qui nous aura servi de mouillage est un banc de sable en bout d’ile, sauvage, à l’état brut, nous comprenons pourquoi cette plage a été classée grâce à sa flore sous-marine par l’Unesco.
Une petite location de voiture plus tard et hop à nous la découverte du cap de Barbaria, tout au bout du bout du monde au milieu de nulle part avec son phare, superbe! L’Algérie, y est à quelques centaines de km.
Le phare de la Mola vaut lui aussi le détour avec sa vue plongeante sur la mer, le marché hippy quant à lui vous offre une quantité de petites babioles en souvenir. Néanmoins j’ai pour ma part (moi qui adore ce type de trouvaille) été quelque peu déçue par l’attitude des fameux hippy… Ils ne sont finalement pas si « cool » que ça, et ne manque pas de vous faire sentir que vos enfants ne sont pas les bienvenues avec leurs mimines à toucher les dites créations… Autant vous dire qu’ils ont ratés des occasions de vente! 🙂
La playa Mitjorn nous aura surprise par sa longueur, son sable blanc et par la clarté de son eau!
Notre coup de cœur va à la Cala Saona, décrite comme à priori l’une des plus belles plages de l’ile… Et pour cause, elle nous a bluffée par son bleu turquoise et sa roche rouge, ses falaises tombant dans l’eau. Un coin de paradis!!
Nous avons aussi eu le plaisir de rencontrer nos premiers voyageurs!! Si si, y en a!;) Julie, Fred et leurs deux enfants, partis pour 2 ans, avec qui nous avons prévu de nous retrouver vers les Canaries. Nous avons profité d’un moment entre mamans aussi pour tergiverser sur le fameux CNED, qui pour l’instant nous fait nous poser beaucoup de questions! Et la prise de conscience d’avoir pour la ou les quelques années à venir » l’avenir de nos enfants en main », ce n’est pas rien…. On ne s’improvise pas maître d’école, il va falloir qu’on travaille notre pédagogie, et que l’on développe notre patience!!
Allez, le temps est venu pour nous de faire route vers de nouveaux horizons, direction le sud de l’Espagne, Cartagena, pour quelques jours avant de passer aux choses sérieuses en traversant Gibraltar!
À suivre…
Bye bye Ibiza…
3 semaines passées à Ibiza, la belle! Notre passage ici, aura fort heureusement continué mieux qu’il n’avait commencé (cf article précédent) !
Pour ceux qui ne connaissent pas cette île… Allez-y !! Elle est magnifique et ne demande qu’à se laisser découvrir. Bien sûr il y a les party boat bondés, la musique des bateaux, des bars ou discothèques dans certains mouillages, le monde (en été), mais il y a aussi et surtout, une vieille ville Eivissa pleine de charme, avec sa citadelle et ses rues escarpées, dans lesquelles il est bon de se perdre. Un côté bohème, artiste à chaque coin de rue, une ambiance particulière qui ne laisse pas indifférent.
Que dire des criques, rocheuses et mystérieuses, aux couleurs ocre contrastant avec le vert des pins à terre et la couleur de l’eau, cristalline. La cala Pou des Lléo, est originale avec ses traditionnelles baraques de pêcheurs, surprenantes, mais attention en bateau, c’est un dédale de rochers affleurant qui pourraient s’avérer fatals…
La Punta des Castellar est intriguante avec un coucher de soleil magnifique, une falaise abrupte, une eau bleu marine et une profondeur de 70 mètres à certains endroits. Un mouillage captivant et oppressant à la fois. Certains se seront aventurés au milieu des méduses pour y découvrir le côté obscur, sous-marin 🙂
La cala Xeda, large et sauvage sans la moindre trace d’hôtels ou de restaurants. Le soir venu, elle devient juste à nous, les autres bateaux ayant déserté le mouillage et on en profite pour faire faire du wake et de la « banane » aux enfants avec notre paddle gonflable derrière l’annexe. Des rires, des sourires jusqu’aux oreilles qui valent tout l’or du monde ! Un vrai moment de bonheur partagé.
Notre halte à Ibiza aura aussi et surtout été l’occasion de retrouver des visages familiers en ceux de Daniel (ancien employeur d’Antoine, mais bien plus que cela), Saloua (qui aura été comme une mère pour nous durant ces quelques jours), Amielle (demoiselle d’honneur à notre mariage, qui a bien grandi depuis) et Issa (cousin avec qui les garçons auront pris plaisir à jouer). Nous nous sommes fait choyés et chouchoutés tels des enfants ! 🙂 Nous avons passé plusieurs jours en leur compagnie à bord de Cataja et dans leur appartement. UN appartement… waouh, quelle sensation en arrivant dedans !!! La climatisation déjà c’était bien, mais alors un séjour super spacieux avec un grand canapé et une grande terrasse… que ça fait du bien !!! 🙂 Oh, c’est frais par terre (vive le carrelage), et oh… ça ne tangue pas !! OH et alors cerise sur le gâteau, on a pris une – que dis-je plusieurs – douches !! Oui, des vraies, avec le temps de laisser le savon qui mousse, celui de sentir la bonne odeur de ce dernier, de laisser poser (pour moi) un masque (merci Amielle!)… hmmm ça fait les cheveux tout doux dis donc ! Avec de la place autour de nous, et avec la possibilité de laisser couler un peu… bon ok, beaucoup d’eau chaude sur nos petits corps tout heureux de recevoir un tel traitement !! Le Top !
Nos estomacs aussi auront été sustentés par des plats dignes des meilleurs restaurants, avec du frais et du bon !! Vous n’imaginez pas la galère pour faire nos courses et manger convenablement ! Toutes les supérettes auxquelles nous avons accès ne sont là que pour ravitailler les touristes de chips, ou de burritos ! A croire qu’ils ne se nourrissent que de cacahuètes ! Alors quand on nous prépare des plats avec de la vraie viande, de bons légumes, ou du bon poisson, nos papilles gustatives sont en émois !!
Oh, et aussi nous avons profité de leur présence et leur gentillesse pour nous retrouver en Namoureux 🙂 Deux soirs à nous tout seuls ! Personne à surveiller, personne pour nous réveiller, juste à penser à nous ! Une petite virée à L’Eden, une autre à Ibiza centre pour quelques emplettes (yes, des magasins ! On ne se refait pas 🙂 ), et bouger nos corps au son du Dj Loco Dice, auront suffit à retrouver rechargés à bloc et avec plaisir nos loulous. Eux, pas le moins du monde perturbés de pouvoir se baigner dans une piscine, avec de l’eau qui ne pique pas les yeux, regarder la télé et de passer leurs nuits dans des lits, à plat !
Ibiza, et la fin du mois d’août auront aussi sonné la « fin des vacances ». 😦 Daniel et Saloua nous ayant ramené les cours du Cned, nous avons commencé tranquillement les cours. Espérons que ça sera plus simple que ça en a l’air !!
Et, enfin le temps, qui nous rappelle que l’été est bientôt fini (pour ici en tout cas, hihi car vers nos autres contrées plus lointaines il devrait persister 🙂 ). 2 mois sans un jour de pluie, et depuis 4 jours, pas un seul soir sans de la pluie ou de l’orage. Et quels orages ! Ils en deviennent notre spectacle du soir, on s’émerveille sur eux avec leurs éclairs déchirant le ciel, et on se réjouit de ne pas être au large lorsque ceux-ci se montrent plus insistant !
Cap sur Formentera!
Encore mille merci à Daniel et Saloua pour leur présence, leur bienveillance, leur gentillesse et leurs attentions à notre égard. Nous avons partagé des moments précieux en votre compagnie, ceux d’une famille et, loin de tous, cela fait chaud au cœur et du bien au moral! On vous embrasse 🙂Ibiza, humeur du jour par Antoine
Dimanche 31 août 2013
Ibiza nous aura agréablement surpris. Plus authentique que je ne le pensais. Elle assume complètement son côté festif et nous a fait découvrir un petit côté hippy bohème très sympathique. La côte est beaucoup plus mal pavée que ses sœurs avec des roches affleurantes et un chapelet d’îlots d’où on imagine très bien les pirates d’antan se cacher avant de surgir pour arraisonner les navires. La navigation demande vigilance et des cartes à jour.
Depuis une semaine la pluie nous rend de fréquentes visites et ne vient pas toujours seule. Elle est accompagnée par des orages qui tant qu’ils sont à l’horizon nous offrent leur spectacle de son et lumière qu’on admire mais qu’on apprécie un peu moins quand ils éclatent au dessus de notre tête.
La pluie rend les paysages différents en leur donnant une beauté sauvage en faisant fuir les touristes. Les baies s’offrent alors juste pour nous avec des couleurs plus contrastées, avec leurs nuances de gris, de vert et de bleu parfois trouées par un rayon de soleil. Les enfants adorent se baigner sous la pluie et je les rejoins sur ce point. Ces baignades ont un petit goût d’interdit et me replongent dans mon enfance guyanaise. Les odeurs qu’exhalent la nature détrempé m’enivrent et qu’est ce qu’il est bon de rentrer au chaud dans cette cabane qu’est notre bateau après un bain dans cette eau fraîche. Eurielle et les enfants en ont profité pour ressortir leurs pyjamas et c’est un bonheur simple que d’être la tous ensemble au chaud et au sec à préparer la tambouille du soir devant un ciel qui se dégage pour laisser s’exprimer un coucher de soleil flamboyant.
Comme quoi il ne faut pas grand chose pour être heureux 🙂