Le coin des blogs…

Parce que nous ne sommes pas les seuls illuminés, et pour tout ceux qui souhaiteraient des informations, n’hésitez pas à consulter les blogs suivants en cliquant sur les liens… Certains sont ceux de bateaux copains, d’autres de bateaux rencontrés, certains parlent de personnes partis depuis bien longtemps, d’autres sont sur le départ… 🙂

Bonne lecture!

Nos amis Timacle rencontrés aux Canaries…

http://revedailleurs.canalblog.com/

Nos amis Scarlett rencontrés aux Canaries…

http://tiyamato.canalblog.com/

Bernard et Sandra, lecteurs et partis sur leur Lagoon 39…

http://tiamaraa.blogspot.com/

Nathalie et Bruno, le voyage de Thetys, qui nous aurons eu la gentillesse de répondre à nos interrogations d’avant départ…

http://www.levoyagedethetys.com/

La famille de Carine, lectrice de notre blog, en préparation…

http://siminoe.net/

Dyna, une fille comme ça…

http://baroglyde.wordpress.com/

Sashi, une famille bestiale…

http://gabriellekornmann.wix.com/sashi

Oséo, des canadiens qu’il nous tarde de retrouver chez eux…

http://www.oseo.ca/

Montserrat, une île pas comme les autres…

Nous voilà sur un territoire à part, en zone inconnue et avec tout notre respect pour mère nature ! Pour ceux qui ne sauraient pas ou l’auraient oublié, Montserrat est l’île ayant vue sa capitale complètement détruite par une éruption volcanique en 1997, et subissant depuis 2010 des représailles chaque année.
Nous arrivons, curieux et excités à notre mouillage de Little bay, seul mouillage autorisé sur l’île. Il y en a bien d’autres plus au sud mais ces derniers ne sont autorisés qu’après accord préalable des autorités… Mais franchement malgré la beauté de ces derniers, nous n’aurions pas eu envie de nous poser au pied de ce volcan… Nous avions beau savoir qu’aucune éruption n’était prévue pour le moment, nous ne faisions tout de même pas les malins en étant si proche…

10351310_10203972068172397_8769092369813894137_n - Copie

Pour la petite histoire, c’est en 1995 que les éruptions du volcan de la Souffrière ont commencé après des centaines d’années sans aucun signe. Mais c’est le 25 juin 1997 que Plymouth, la capitale, a été détruite et ensevelie et ses habitants contraints de quitter leurs habitations.
Nous sommes partis à la découverte des lieux avec Winston, ancien policier à la retraite et accessoirement taxi guide. Il nous conduit en « zone interdite », là où nous ne pouvons pénétrer qu’avec une personne s’y connaissant… La route s’arrête et la piste prend le relais pendant un long moment. Nous traversons une zone qui a été entièrement recouverte de boue lors d’une coulée. Les grandes et belles maisons alentours sur les hauteurs, que nous devinons avoir fait partis des beaux quartiers sont vides. D’apparence elles paraissent à peine endommagées. Nous apprenons que cela est dû à l’activité du volcan. En effet lorsque celui-ci a explosé, ce n’est pas à proprement parlé comme on pourrait l’imaginer que de la lave qui en est sortie mais ce sont des roches qui ont été propulsées du dôme à une vitesse de 100000 km/h ainsi qu’une émanation de gaz acide brûlant tout sur son passage. Rien ne peut y survivre des km à la ronde. Certaines de ces maisons ne semblent donc n’avoir que le toit abîmé… Plus loin dans la zone, nous entrons dans une partie accessible de la ville et déambulons dans les rues de quartiers autrefois résidentiels.

1907652_10203972031611483_9159772912930832409_n (1) 10329189_10203972044051794_504459057797216411_n

C’est perturbant. Il y a beau y avoir des quartiers à l’allure presque normale, de plus près il est clair que nous sommes les seuls êtres vivants du coin… Pas d’habitant croisé, pas de chien errant, pas de bruit d’oiseau, pas de clocher d’église ni de sonnerie de fin d’école… Rien… Le calme, le calme et l’odeur… Celle du souffre, entêtante et omniprésente. De loin nous contemplons ce volcan, dont il est difficile voire impossible de distinguer le dôme, tant des fumées jaunâtres et des nuages stagnent à son niveau. La verdure absente sur la zone touchée commence à reprendre ses droits sur les collines alentours, c’est étonnant ce contraste entre une végétation presque luxuriante et ces terres arides et dépourvues de trace de vie. Nous pensons à ces gens (dont notre guide fait partie) qui ont dû tout abandonner, laisser leur vie et leur souvenir ici… Winston nous explique que sur les 14000 habitants qu’il y avait avant la catastrophe et qui ont été exilés au Royaume Uni pour être protégés, seuls 5000 sont revenus vivre ici. Combien en sont morts demande-t-on ? Nous nous attendions à un chiffre énorme, et même si celui-ci est déjà de trop, ce sont 19 personnes qui sont décédées lors de cet événement… Après l’annonce de l’éruption et plusieurs semaines d’attente, relogés de l’autre côté de l’île pour raison de sécurité, leur seul tort aura été d’avoir réussi à passer les barrages pour aller récupérer quelques affaires, quelques souvenirs, de quoi se changer ou retrouver son animal de compagnie… Quelques heures plus tôt, rien n’aurait été pareil pour eux…
Nous continuons cet étrange pèlerinage et pénétrons dans des hôtels et maisons… Ils sont remplis de poussière, jonchés de boue, les câbles électriques sont brûlés, il n’y a plus ni eau ni électricité et les piscines ne sont plus bleus mais marrons et vertes remplies de terre, de cailloux, et d’herbes séchées.

10371932_10203971987690385_1795218182705914973_n

Mais le reste est resté presque tel quel… Bien sûr certains toits sont affaissés mais les pièces sont encore avec leur mobilier. Les rideaux de douche certes déchirés sont toujours à leur place, les placards ouverts et parfois remplis de choses et d’autres, les cuisines ont gardé leurs ustensiles, les salons leur sofas. Les murs eux sont noirs ou presque, toujours recouverts d ‘une épaisse couche de cendre, les terrasses ensevelies sous quelques dizaines de cm de cette poudre grise.

10313389_10203972020691210_5952555503400282294_n - Copie

Les garçons s’amusent à trouver çà et là des objets disposés dans les logements. Elian tente de passer un appel avec un téléphone qui doit lui paraitre sorti d’un autre monde, bien loin de nos mini smartphone, Malo s’empressent de me montrer un fer à repasser et sa table semblant dater d’une autre époque, Pacôme s’adonne joyeusement à des parties de cache-cache de ses pieds dans des tas de cendre, Antoine découvre un magazine auto datant de l’année en question posé à même la table de la cuisine et je découvre ces quelques coquillages posés en décoration sur un meuble. Je les vois comme étant un souvenir que des enfants auraient ramené d’une journée plage et que l’on aurait gardé bien en vue, comme un trophée. Nous imaginons la vie et les bruits du quotidien qu’il devait y avoir avant la catastrophe…

10415721_10203972033691535_6231247725316626716_n 10378005_10203972012531006_3174031193485466359_n

10298662_10203972041811738_3589667010733834079_n - Copie 10341648_10203972024811313_8691253224418354507_n (1)

10155344_10203972032811513_3080918891189470319_n 10306379_10203972041051719_8705688578296193952_n

C’est à la fois excitant d’être ici, car nous avons la sensation de sortir des sentiers battus et nous sommes conscients que finalement peu de monde hormis nos amis voileux ont la possibilité de découvrir ces lieux. Les habitants restant tentent déjà de reconstruire ce qui leur est nécessaire à eux avant de penser à des structures hôtelières, de fait il n’y a que peu d’hôtels et cette activité volcanique n’incite pas à des vacances ici. Et à la fois, nous nous sentons comme des étrangers entrant dans l’intimité des gens, même si ces derniers ne sont plus là… Tout semble avoir été figé, et c’est presque dérangeant d’être chez eux… Nous pensions pouvoir nous approcher plus du dôme, mais cela est interdit. Nous devinons les coulées de boue qu’il y a eu de part et d’autres de la ville mais n’en distinguons pas la totalité, et je dois avouer que c’est un peu frustré tout de même que nous rentrons au bateau. Demain, en fonction de la météo nous passerons peut être devant Plymouth, de cette façon nous pourrons peut être après avoir vu le côté terre, voir le côté mer…
Après une journée découverte riche en émotions, nous décidons de profiter de la superbe plage et du mouillage que nous avons pour nous tout seul !

10339713_10203971509078420_1224744398420492897_n 10325424_10203971489597933_5366272594869368517_n

Cet endroit de prime abord joli mais sans prétention, s’avère être un petit paradis, au sable pailleté noir et à l’eau cristalline autour de ses rochers.

1908308_10203971514158547_9049344212457980236_n

Le tombant de la falaise est impressionnant, là, juste à côté de nous et l’endroit à l’abri du vent s’avère être idéal pour faire un feu de camp !! Enfin !! Des mois que nous l’attendions ! Les garçons aident Antoine à ramasser du bois mort et s’empressent de délimiter la zone pour notre feu sacré… A la nuit tombée nous prenons possession des lieux et c’est avec un étrange rituel que la tribu se retrouve autour des flammes. Comme possédés certains membres de la tribu se mettent à danser et en appeler aux dieux du barbecue! Celui-ci nous aura rassasié et c’est repus que l’histoire du soir aura pu être racontée par le chef Ja !… Une belle soirée en famille, sous les étoiles…

1957974_10203971542679260_7274579897433244227_n 10370889_10203971568039894_8815854192381345770_n

10407606_10203971572520006_4325276078267223368_n

Le jour est levé, nous partons aux aurores en direction de la Guadeloupe, une navigation au pré est annoncé, autant dire que cela risque de n’être ni de tout repos ni des plus confortable. Nous optons donc pour satisfaire notre soif de découverte une dernière fois et profiter de quelques heures à plat en plus, à l’abri de l’île, en passant par Plymouth. L’arrivée tranquille devant l’ancienne capitale nous laisse tout le temps de découvrir l’étendue des dégâts… Ils sont impressionnants et effectivement nous n’avions vu à terre qu’une infime partie des résultats de l’éruption.

DSC_0047 DSC_0021

Les enfants et nous-mêmes écarquillons les yeux devant ce spectacle, ce paysage aussi triste que magnifique. Nous distinguons très nettement plusieurs couloirs de boues qui ont tout ensevelis sur leur passage. Nous voyons des maisons, des immeubles sous ces coulées… Cela va jusqu’à la mer. C’est un amoncellement de terre qui se tient devant nous, et la Souffrière se cache toujours de nous. L’odeur de soufre y est pire qu’à terre, et il est même difficile de respirer par moment tant elle est forte. Nous sommes là, face à lui et nous ne pouvons que nous incliner devant sa grandeur…

10344807_10203971653202023_1070939624018001137_n

DSC_0021

Décidément nous voyons que nous ne sommes que de « micro-organismes » sur cette terre. Nous en constatons à la fois sa supériorité inquiétante et sa beauté. Nous sommes apeurés mais fascinés, démunis mais hypnotisés, toujours et plus encore respectueux devant la force de ces éléments… Nous nous pensons toujours plus à l’abri à terre mais il semblerait que celle-ci puisse finalement être aussi dangereuse que la mer…
Nous en avons pris pleins les yeux durant cette parenthèse… Nous avons adoré cette étape… Elle avait le goût d’un voyage au centre de la terre… Unique…
Montserrat nous aura permis de penser à autre chose que le départ de tous nos amis, et à la baisse de moral que cela avait engendré. Pendant un temps, celle-ci avait comme diminué l’énergie nécessaire au voyage. Nous nous sommes posé beaucoup de questions quant à la suite de l’aventure et à la direction à prendre. Aller à contre-courant de la « normalité de la vie » n’est pas toujours chose aisée, contrairement à ce que l’on pourrait penser.
Au moment où j’écris ces lignes, nous n’en n’avons pas fini du questionnement mais nous avons quelques pistes quant à la route que nous souhaitons prendre, cela motive et nous donne de nouveaux objectifs pour cette fin d’année ! En attendant nous partons sous peu pour les Grenadines, étape tant attendue et inévitable des Caraïbes, mais aussi et surtout nous rentrons voir nos familles et amis d’ici quelques semaines ! Nous avons hâte de pouvoir enfin partager notre voyage avec ceux qui nous sont à la fois si proches et si lointains ! Ça peut paraître fou aussi, mais nous rêvons de prendre l’avion en famille pour traverser l’Atlantique ensemble à nouveau, mais dans les airs cette fois… 🙂
Mais patience… l’eau turquoise et le sable blanc nous attendent pour parfaire le bronzage avant tout cela… Cap sur Les Grenadines !

Album Montserrat Mai 2014

Retrouvez les photos de notre passage à Montserrat.

Le Pompéi des temps moderne avec sa ville Plymouth entièrement ensevelie et détruite par une éruption en 1997… Chaque année depuis le volcan gronde et continue son activité… Vue côté terre et côté mer grâce à Cataja…

Cliquer sur la photo ci-dessous 🙂

Sur notre chemin, Saint Kitts

Après notre nouveau passage à Saint Barth, et avant de redescendre l’arc antillais en raison de la saison cyclonique, nous nous étions arrangés pour garder quelques îles à découvrir sur notre chemin retour… Saint Kitts en faisait partie ! Et c’est après plusieurs heures de navigation plutôt agréable que nous y sommes arrivés… De loin, celle-ci ressemblait à toutes les autres îles découvertes jusqu’à présent mais sans l’eau turquoise bordant les terres… Nous nous étions tout d’abord dit que nous allions y passer la nuit et repartir le lendemain pour continuer notre route… Mais une fois bien à l’abri de la houle, nous avons alors pris le temps de regarder celle-ci d’un peu plus près et avons découvert qu’il semblait y avoir un fort sur cette colline… Y aurait-il une partie culturelle à découvrir ? Décision est prise, demain nous partirons à la découverte de l’histoire de Saint Kitts, et cela nous fera le plus grand bien ! Nous devons avouer que nous sommes actuellement en manque de culture, bien sûr nous apprécions les plages et toutes ces belles étendues qui nous sont offertes, mais nous avons à nouveau et aussi soif de culture. Depuis le début du périple nous avons pu alterner zone touristique et zone culturelle, et cela nous a permis d’apprécier à chaque fois chacune de nos destinations. Depuis que nous sommes aux Caraïbes, et hormis l’apprentissage de la route aux esclaves, nous n’avons plus trouvé d’endroit répondant à cette demande, et c’est un manque. Alors à la vue d’un fort perché là-haut, forcément ça donne envie !

Nous posons l’ancre au mouillage de Basseterre, la capitale. L’endroit n’est pas très accueillant ni très beau, mais il nous protégera pour la nuit du vent et de la houle. Dès le lendemain matin, nous partons pour la forteresse de Brimstone Hill ! Les villages que nous traversons sont plutôt espacés entre eux et nous ne risquons pas de nous perdre, une seule route passe le long du littoral. Lorsque nous arrivons devant la forteresse, nous sommes surpris par sa qualité de conservation.

10308249_10203935177410151_128221374574587531_n 10402510_10203935157169645_2017662492609238731_n

Ce fort militaire date des 17 et 18ème siècles, et c’est un des ensembles fortifiés les mieux préservé des Amériques. Il a également été classé par l’Unesco.

10374928_10203935121248747_8267304219034907160_n

Nous apprenons que cela a été conçu par les britanniques mais construit par des esclaves africains. Les tableaux explicatifs font quelques peu froid dans le dos quant aux conditions de vie des esclaves et nous ne pouvons-nous empêcher d’imaginer la torture que cela a dû être pour ces hommes et ces femmes… Et cet édifice est remarquable! Après avoir servi de témoin à une bataille entre français et anglais, cet endroit aura été abandonné par les anglais. Et ce n’est finalement qu’à partir de 1900 que celui-ci aura été restauré. Les garçons courent, sautent, se cachent dans ce qui servaient de chambres ou d’artillerie aux officiers. Nous tentons d’imaginer la vie de ces hommes et déambulons plusieurs heures dans ce labyrinthe, les garçons en sortiront gonflés à bloc et jouant aux soldats…

10291052_10203935132129019_3024133124027049219_n 10246856_10203935126048867_3082424865919308464_n

10406927_10203935116488628_6419683181300008507_n 10390118_10203935110168470_8607363565705547741_n

Nous sommes ensuite partis à la découverte des autres paysages de l’île et à la rencontre des singes verts ! Ces derniers ont été importés à l’époque en même temps que les esclaves et se sont reproduits en toute liberté… Cela nous rappelle Gibraltar où là-bas aussi nous avions pu en observer ! Ici, nous nous baladons au bord des routes et en voyons traverser et se cacher juste à côté de nous ! Nous descendons de la voiture pour les voir de plus près, en prenant garde de bien fermer les portes de la voiture… et vraiment malgré leur mignonne petite tête, nous n’aimerions pas vivre là où ils se trouvent… des résidences situées tout proche doivent avoir régulièrement des visiteurs fort curieux. Ces derniers d’ailleurs constituent aussi une véritable plaie pour les plantations de canne à sucre !

10313081_10203930686937892_2358645775208306313_n

Après cette journée visite, c’est un magnifique coucher de soleil sur la baie de Ballast située au sud de l’île que nous avons pu admirer… et nous décidons que cette baie sera nôtre pour notre prochain mouillage.

10376852_10203933832496529_934719448085355731_n 10337698_10203931193190548_1035861298584285457_n

Nous avons clôturer la visite de ce coin ci des Antilles par Nevis, la voisine de Saint Kitts. Nous avons fait un tour à Charlestown, découvert son style anglo-saxon et son architecture géorgienne.

image image

Il est temps pour nous à présent de mettre le cap sur Montserrat, le Pompéi moderne… Voilà une destination qui titille notre curiosité !

Album Saint Kitts et Nevis Mai 2014

Retrouvez les photos de notre passage à Saint Kitts & Nevis en cliquant sur la photo ci-dessous 🙂

Le paradis existe… Par ici!!

« Ma doudou, nous allons partir en fin d’après-midi pour les BVI (prononcé Bi Vi Aïe!) , comme ça on aura tout le temps d’arriver de jour, avec la météo annoncée, le peu de vent, on risque d’arriver de nuit sinon et pour le mouillage ça ne sera pas prudent… » Je m’étais préparé psychologiquement à partir vers 3h du matin de Saint Martin pour effectuer la quinzaine d’heures que nous avions prévu pour arriver jusqu’à Virgin Gorda, île la plus à l’est des Iles Vierges Britanniques… 3h du matin c’était bien, il ne restait plus que deux heures avant le lever du jour et ça permettait de reprendre en douceur les naves de nuit, alors quand Antoine m’a dit ça en voiture à quelques heures du départ, j’ai été prise de panique ! Nous n’avons pas navigué de nuit depuis la fin de notre transat le 3 janvier, il y environ 3 mois et demi donc, et à en croire ma réaction manifestement le corps a une mémoire. Je me suis mise à avoir le ventre noué, la gorge serrée, les larmes aux yeux, à ressentir la peur, là installée confortablement en voiture… Antoine a été aussi surpris que moi de cette montée d’émotions et de pleurs, mais force est de constater que c’est la dernière image représentative des nuits que j’ai gardé en moi… La peur de la nuit, la peur aveugle de la houle, du vent, des bruits… J’ai peur de reprendre la mer version nocturne… « Ça va bien se passer ma doudou, ne pleure pas, tu verras avec ce qui est annoncé, ça sera une belle nave » Nous nous préparons donc à partir dans quelques heures, tout est calé dans le bateau, les jeux des enfants dans le salon pour leur éviter d’avoir à descendre dans leur cabine si ça bouge. La météo annoncée est clémente et nous décollons après avoir mangé pour être tranquille.
Antoine avait raison, la navigation a été calme, la mer plutôt plate, le vent dans le bon sens et en prévision des heures à venir, sans stress par rapport à l’heure d’arrivée, c’est donc sans encombre et sous spi même que nous avons pu avancer. 15h, nous arrivons en empruntant la passe des Baths et découvrons de loin la beauté des lieux, nous remontons et décidons de nous poser pour la nuit à Thomas Bay, pour effectuer notre clearance et nous reposer. Nous nous y reprenons à deux fois pour mettre l’ancre (chose rarissime !! on commence à être des pros 🙂 ), Antoine va vérifier le mouillage sous l’eau, mais Indy (bateau copain de Sashi ayant eu aussi traversé) nous informe qu’ils ont eu le même problème, que le sol n’accroche pas, et que par sécurité ils mettent les voiles sur Virgin Gorda toujours, mais plus au nord dans le lagon pour être plus sûrs… Après réflexion nous décidons de faire pareil, nous avons envie de dormir tranquille, et c’est donc 1 heure plus tard que nous serons posés sur bouée proche de Gun Creek, pour pouvoir à la première heure demain effectuer les formalités d’entrée. En attendant, 10 minutes, c’est le temps qu’il aura fallu au boat boy pour venir réclamer son dû… 35 dollars la nuit !! Euh, ok, on vient d’arriver, on repartira demain matin et c’est aussi cher ?!! On est fou!! « Vous pouvez toujours mouiller à l’ancre à côté » nous dit-il ! Mais oui bien sûr par 18 mètres de fond et de nuit !! Nous avions lu que sur les Bvi, pour des raisons de protection écologique et des fonds, beaucoup de mouillages sont payants… Nous espérons que ça ne sera pas le cas partout tout de même !
Nous voici au 30 avril, aujourd’hui nous accueillons la famille Rivier !! Anne, Philippe, Manon et Clélia, rencontrés deux fois sur la Grande Motte et avec qui le courant était bien passé. Nous leur avions proposé de venir nous rejoindre.  Ils nous ont pris au mot et hop ont réservé leurs billets pour venir nous retrouver 🙂 Nous les attendons sur Marina Cay, joli petit îlot situé en face de Beef Island, où l’aéroport se trouve.

IMG_6517

L’eau y est turquoise, les toits des maisons rouges, rendant le contraste saisissant, ça semble parfait, mais le vent se levant, cela crée finalement un clapot qui pourrait bien devenir pénible pour les 1,5 miles à parcourir en annexe avec personnes et valises à bord… Hop, hop, on décide donc de nous rendre sur Beef island même, à la bouée, une fois encore… et c’est cette fois 30 minutes après que le boat boy viendra toquer sur la coque de Cataja… 30 dollars please !! Mais ce n’est pas vrai ils se moquent de nous là ? Il est où le côté réserve marine pour lesquelles nous comprenons que nous pourrions avoir à payer? Là, le mouillage est moche, au pied de la piste d’atterrissage, avec nulle envie de s’y baigner… L’endroit où la plus forte concentration de voiliers au monde s’effectue à bien compris le business de la plaisance !!! Et ça n’a pas forcément à voir avec la préservation de l’environnement ! Un rien abusés par leur méthode nous tentons de nous concentrer sur l’arrivée des Rivier, et essayons de voir le bon côté des choses, il y a moins de 500 mètres à pied pour les récupérer à l’aéroport! Ça y est, ils sont là, toute la famille au complet, et ils sont ravis d’être à bord !! Sacré périple pour venir ici! Lyon, Paris, Saint Martin puis Tortola! Ils ont l’impression de rêver, ils sont présents, là, loin de tout et dans cet endroit réputé paradisiaque. De notre côté, nous sommes heureux d’avoir du monde à bord et nous espérons bien tous ensemble trouver des mouillages gratuits ! La nuit passe et au réveil, nous avons tous hâte de partir à la découverte des lieux ! Notre premier mouillage choisi se trouve à Guana Island et c’est émerveillé que nous découvrons le mouillage de White Bay !

 IMG_6698 P1020735

L’eau y est d’un bleu clair et le sable d’un blanc a en faire mal aux yeux, les cocotiers en toile de fond… le rêve !!

 IMG_6833 IMG_6709

Nous découvrons les fonds proche des rochers, nous rencontrons des centaines de poissons tous aussi colorés les uns que les autres, nous nageons au milieu de milliers de tout petits poissons minuscules qui se déplacent en banc entier…

IMG_6556

Nous avons l’impression d’être au cœur du film Océan, où des images étaient prises de ces bancs de poissons se déplaçant à l’arrivée de plus gros qu’eux ! Et là cachés derrière eux mais bien visibles ensuite en nous passant à côté, ce sont deux gros tarpons que nous observons. Nous n’en n’avions encore jamais vu et après recherche nous avons appris leur nom. Ils mesurent entre 1 et 1.5 mètres pour ceux que nous avons vu mais peuvent atteindre la taille de 2.5 mètres, ils sont impressionnants et pourvu de dents qui ne donne pas envie, mais ils font tout de même moins peur que le redouté barracuda !
Hors de l’eau nous assistons au ballet des pélicans volant au-dessus de nos têtes et plongeant littéralement dans l’eau à quelques centimètres de nous à peine, bien décidés à manger le poisson repéré de là-haut ! Les mouettes nous accompagnent de leur chant et ne ratent pas une occasion de manger ce que nous mettons à l’eau après nos repas ! Voraces les bêtes!

 DSC_0028 DSC_0036

IMG_6673 IMG_6681

La plage de près est aussi belle que de loin, presque immaculée, au sable si doux lorsqu’on le piétine, incroyable ! Nous trouvons même nos noix de coco et découvrons que les Rivier sont comme moi des cocoynomanes !! Dommage, d’habitude elles ne sont presque que pour moi, grrr !! 🙂

IMG_6734 IMG_6710

IMG_6832

IMG_6620

La prochaine étape est celle de Sandy spit, petit îlot sorti tout droit d’une carte postale avec deux cocotiers sur l’ile, entouré de sable blanc et de fonds bleus… Le genre d’endroit qui vous rend euphorique juste à sa vue ! Cerise sur le gâteau pour Antoine et Philippe, une vague prise entre deux eaux qui permettra à Antoine de passer des heures de plaisir et à Philippe de découvrir le surf . Nos amis Sashi sont arrivés eux aussi, les présentations sont faites et Yann ne mettra pas longtemps à les rejoindre à l’eau lui aussi… De vrais adulescents, comme dirait Yann!

IMG_6831 IMG_6827

IMG_6820 IMG_7236

Après cette pose bien appréciée, nous mettons cap sur un autre White Bay toujours sur l’île de Jost Van Dyke. D’après certains ça serait la baie la plus jolie. Nous serons finallement tous déçus une fois devant. La baie certes jolie est surtout remplie de bateaux et de monde sur la plage, avec paillottes et tout le toutim, tout ce que nous fuyons avec les Rivier… Après quelques minutes de réflexion, nous décidons donc de naviguer une petite heure de plus pour arriver avant qu’il ne fasse nuit sur l’île de Tortola au mouillage de Belmont.

IMG_6882

Cet endroit repéré de loin et indiqué comme ayant possibilité d’ancrage sur notre carte s’avère être un petit paradis où nous serons seuls au monde pour la nuit! Nous y sommes à l’abri, avec une jolie plage et un coucher de soleil magnifique!

IMG_6880 IMG_6879

Y ‘ a vraiment pas photo! Décidement en bateau, dans un sens comme dans l’autre, nous ne savons jamais d’avance ce que nous allons trouver, et souvent ce sont quand même de bonnes surprises 🙂

IMG_6881

Notre petit périple continuera en direction de Norman Island… Mes lectures de blog m’indiquent qu’aux Bvi il y a trois endroits à voir AB-SO-LU-MENT ! Le premier s’appelle les Caves, entendez les grottes sous marines à découvrir! Le mouillage de loin ne présente que des bouées et nous craignons de ne pouvoir mouiller librement… Un petit tour d’horizon sera nécessaire et c’est finalement sur dans un petit coin isolé à tribord de la baie que nous trouverons notre place par 8 mètres de fond. Et finalement c’est bel et bien le meilleur emplacement!

10390973_10203972084492805_1498196489707190098_n (1)

IMG_7016

L’eau est limpide, nos paddles à l’eau donnent l’impression de flotter dans les airs.

IMG_7019 IMG_7014

Les Caves sont uniques et la magie des lieux faits que pour une fois toutes les beautés à découvrir sont à porter de tous! 🙂 Pour moi qui peine à aller en apnée à des profondeurs descentes, je peux voir toute la vie sous marine à quelques centimètres! Tortues, tarpons, perroquets, capitaines, carangues, autant de poissons poursuivant leur chemin sans se soucier le mois du monde de notre présence!

IMG_7053 IMG_7042

Les Rivier qui justement rêvaient de nager à une tortue et ne cessaient de les scruter du bateau, auront été exaucés et auront pu nager avec deux d’entre elles! Quand la magie opère…

IMG_7230 IMG_7228

Situé juste à côte des Caves, le deuxième endroit s’appelle Pelican Island. Petit îlot rocheux, entourés de quelques bouées rouges réservées aux plaisanciers pour 45 minutes chacun, normalement… Mais comme il n’y a pas de minuteur, pas de contrôle et que nous sommes aux Antilles, nous avons pris peut-être un peu plus de temps… Mais l’emplacement se mérite! et c’est à 7h30 du matin que nous avions levé l’ancre pour être sûr d’avoir notre place et bien nous en pris, au même moment 4 autres bateaux étaient aussi déjà au taquet!

P1020928 IMG_7274

IMG_7589

Nous ne sommes qu’à 3 ou 4 mètres de la roche, nous mettons tous nos palmes, masques et tuba et partons découvrir les trésors! Et quels trésors!! Le spectacle est magnifique! Les fonds d’un bleu intense par endroit et d’un bleu clair à d’autres. Des centaines de coraux à découvrir et leurs habitants s’offrent à nous… La balade se fait crescendo, nous démarrons par le côté le moins profond et finissons par celui au canyons sous marin, dans ce bleu profond et avec un nombre de poissons multicolores incroyables!! Nous n’avons encore jamais eu l’occasion d’en contempler autant sur si peu de surface! Depuis le début de l’aventure c’est à n’en pas douter l’endroit le plus poissonneux que nous avons pu voir!

IMG_7232 IMG_7021

Pacôme est à l’affût des « petits poissons », Elian s’entraîne à chercher le sable au milieu des coraux et Malo suit Antoine dans les tunnels sous marins… De mon côté, ne pouvant passer par les tunnels, je m’efforce de ne pas m’empaler sur les gentils gros oursins qui tapissent les rochers! 🙂

IMG_7015 IMG_7225

Après quelques arrêts intermédiaires sur Little Harbour avec son eau bleue magnifique et une nuit à Salt Pond Bay, nous arrivons au troisième endroit à ne pas manquer, Les Baths!!

IMG_7662

IMG_7564

Lieu incontournable, idéal pour finir en beauté et nous y passerons 2 nuits!! Nous sommes impressionnés et émerveillés par ces gros rochers de granit d’origine volcanique disséminés le long de la plage. Nous ne sommes plus au Bvi, nous sommes aux Seychelles!

IMG_7718

IMG_7562 IMG_7566

Ces amoncellements spectaculaires de roches grises délimitent de superbes piscines naturelles aux eaux émeraude. Du sable blanc tapisse le sol et juste ce qu’il faut de palmiers ombrage un peu la plage!

IMG_7585 IMG_7581

IMG_7563 IMG_7573

Les garçons sont tout fous, ils découvrent comme nous ces grottes formées naturellement, crapahutent dans ce labyrinthe géant et se cachent dans chaque recoin.

IMG_7576 IMG_7569

Nous partons en exploration des lieux et découvrons toujours d’autres petits endroits tous aussi magiques les uns que les autres. Nous courons, nous baissons, nous relevons, escaladons, nous sommes Les Ja à la recherche du trésor perdu!

IMG_7570 IMG_7575 IMG_7571

Et comme si cela ne suffisait pas, tout ce qui est visible à terre est reproduit quasi à l’identique sous l’eau… Ce sont des dizaines de canyons présent ça et là, une eau cristaline et des poissons par dizaines qui sont offerts à notre vue… Et juste là, à côté des connues Bath, se trouve à 200 mètres en annexe, la méconnue petite plage de sable blanc sur laquelle personne ne se rend, qui à elle toute seule représente le rêve des Caraïbes!… Epoustouflant… Les photos parlent d’elles-même…

IMG_7630 IMG_7661

IMG_7626 IMG_7694

IMG_7618 IMG_7667

IMG_7647 IMG_7622

Malheureusement comme toute bonne chose à une fin, la petite famille Rivier doit repartir à présent en France, et c’est ainsi que nous les ramenons quelques heures avant le départ à Beef Island… Nous aurons passé 10 jours des plus plaisants en leur compagnie… Comme quoi, et contre toute attente, ce n’est pas si fou d’inviter à bord des « quasi » parfaits inconnus 🙂 Merci à eux pour tout, et n’oubliez pas que la porte de Cataja reste ouverte… Faites votre choix! 🙂

A peine partis, et comme si les Rivier l’avaient sentis, des orages et la pluie ont commencé à arriver… Après tous ces jours de grand beau, nous voilà confinés à l’intérieur de Cataja! Nous ne sommes pas les seuls puisque nos bateaux copains Sashi, Grégal, Scarlett et Indy, sont eux aussi dans la même situation… C’est fou comme le mauvais temps joue sur le moral en un rien de temps! On s’habitue au soleil, y à pas à dire! 🙂
Une nuit passée à entendre l’eau ruisselée sur la coque de Cataja et il est presque temps de repartir en direction de Saint Martin. Ce matin nous avons toujours le moral un peu en berne… Nous aurions préféré attendre et passer encore du temps ici mais les conditions météo annoncées pour les prochains jours ne sont pas les meilleures. Hors nous avons besoin de nous rendre au plus vite sur la Guadeloupe pour y effectuer un certain nombre de papier et pour le retour d’Antoine à Paris pour raison boulot, nous préférons donc être sûr d’arriver à temps et ne pas risquer d’être bloqué ici.
Nous avons 80 miles à effectuer en sens contraire du vent et de la houle, il nous semble donc plus judicieux de partir lorsque celle annoncée est à 1,40 mètres plutôt qu’à 2! Nous savons que nous allons « morfler » et que ça ne va pas être une partie de plaisir!Un bulletin météo spécial a en plus été émis pour raisons d’orages et de fortes précipitations… Super, on va se faire tremper en plus… Non décidément nous n’avons pas envie de prendre la mer… C’est pourtant ce qui sera décidé avec les bateaux copains pour naviguer à plusieurs… Le seul qui ne sera pas de la partie c’est Sashi avec à son bord Gabrielle, Yann, Lola et Sophie, nos amis suisses… Ces derniers en ont fini avec leur année sabbatique et doivent rentrer au pays… Nous avons bien tentés de les dissuader, de les garder auprès de nous par divers moyens… Alcool, corruption, dons de nos personnes 🙂 mais non rien n’y aura fait, le verdict est sans appel, notre ami Yann rentrera en transat retour seul et ses femmes en avion! Warrior le gars tout de même!! L’heure est donc aux aux revoirs et c’est le cœur lourd que nous nous disons « à bientôt »… Les fous rires, souvenirs, soirées danses endiablées et cuisine du chef nous reviennent… les larmes nous coulent, le cœur se serre, le ventre se noue… Non vraiment c’est dur, très dur…

yann IMG_6460

Les rencontres faites sur l’eau vous retourne sérieusement lorsque les adieux se font sentir! Peut être est ce ce que nous vivons, ce que nous partageons, ce que nous craignons, cet élément parfois si accueillant et parfois si hostile qui nous rapprochent à ce point…
Bon vent les amis et à tout vite en Suisse!!
11h, nous partons un peu en avance par rapport aux autres, Cataja est prêt, nous aussi… Nous apprécions d’être tout d’abord protégé par les îles avant de nous retrouver dans les conditions réelles de cette traversée… Celle qui sera sous grain avec rafale et houle dans le nez… Ça tape, ça bouge, ça grince… Les messages vhf entre nous se veulent prévenant, rassurant, encourageant… Après un départ et un cap correct, nous avons tous de plus en plus de mal à maintenir le bon cap, nous gardons la grand voile à 3 ris en raison des fortes rafales et des grains alentours, le génois lui ne restera pas longtemps… Nous peinons à avancer, et malgré un coucher de soleil magnifique, le reste ne sera que « désolation »…

10334385_10203867624001358_7080975992422094721_n

C’est long, très long… nous avons l’impression que cela n’en finira jamais! Nous avançons sur les dernières heures à 2,5 ou 3 nœuds et luttons pour maintenir la bonne direction. Personne n’a envie de tirer de bord pour tenter d’aller plus vite. Tous les équipages sont fatigués. A bord de Cataja, Antoine est malade, les enfants se sont couchés à 19h sans avoir mangé, je suis seule à la barre. Antoine me dit d’aller dormir, qu’il prendra tout de même le relais, mais rien n’y fait, je ne peux pas … Ce que je craignais pour l’aller, je le vis en ce moment même. Je sais qu’encore une fois ce n’est pas « méchant » mais juste très inconfortable, mais à part rester éveillée, à écouter ma musique pour penser à autre chose que mes mains moites tenant mon siège et la peur au ventre que j’ai, je ne peux rien faire d’autres! Trop de bruits, trop d’éclairs, trop de vagues, trop pour moi!

10292141_10203867624441369_4634586418099242857_n Et oui, ça fait peur, et ça s’appelle l’envers du décor!

Nous mettrons finalement 19 heures pour arriver enfin à Saint Martin sous une pluie battante… 19 heures… Un apéro devait être prévu à l’arrivée… bizarrement personne n’en aura eu l’énergie! 🙂 Au programme ça aura été journée dodo et film! La récompense!
Remis de nos émotions c’est quelques jours après que nous accueillerons tous et retrouverons avec plaisir nos amis Timacle rencontrés aux Canaries et avec qui nous étions au Sénégal! Ces derniers étaient partis vers le Brésil lorsque nous étions partis vers La Barbade. Les garçons sont heureux de retrouver leurs copains et Pacôme de revoir Maelys « son amoureuse »!! Que de choses à se raconter et d’expérience à partager! Nous en profitons par la même occasion pour fêter les 4 ans de notre petit bonhomme et les anniversaires de Thomas et Carole… 21 personnes à bord!

10348222_10203906124043835_4089669539540215652_n

Nous ne sommes plus un catamaran mais un quadrimaran, avec Grégal et Scarlett à couple!

10371974_10203901818856208_8463220987627623192_n 1012594_10203901819656228_1152743544698406060_n


DSC_0046 10325711_10203887609620986_3199615250101658301_n

10302642_10203903242531799_5151523304928966429_n 10300909_10203903404375845_2662721391407356712_n

A nouveau que le temps passe vite… cette fois c’est au tour de Scarlett de bientôt partir pour leur transat retour… Nous profitons des derniers instants à L’Anse Marcel en leur compagnie… Nous les avions rencontrés aux Canaries la même soirée que Timacle et ce qui avait été drôle, c’est que l’équipage nous suivait déjà via le blog et nous avait écrit, le hasard avait voulu que nous nous rencontrions lors de cette soirée plage à la belle Graciosa! Nous garderons en souvenir évidement chaque moment passé ensemble, le calme de Thomas, la pêche de Mandy et la joie de vivre de leurs enfants… On vous dit à cet été chez vous les copains 🙂
Cap sur St Barth pour nous, le temps de couper la route en deux jusqu’en Guadeloupe et de faire un dernier coucou à Amarilli et Hervé!! Nous passerons une nuit dans la baie Saint Jean cette fois-ci de l’autre côté de l’île…

Saint-Barth plage st jean

Un petit paradis une fois encore, situé juste en face des fameux Eden Rock Hotel et Nikki Beach. Nous profiterons de quelques heures avec nos « futurs aventuriers adoptifs » 🙂 Là encore, nous nous dirons à une prochaine fois, ici ou ailleurs…
Allez… il est temps pour nous de nous retrouver un peu en famille à nouveau, de nous recentrer sur nous mêmes et de nous remettre de ce trop pleins d’émotions en si peu de temps… Le temps justement en est à la réflexion pour nous… Tous ces aurevoirs nous font nous poser beaucoup de questions quant à la suite à donner à notre aventure… Le temps toujours nous dira quelle direction prendre… Nous sommes à la croisée des chemins, mais pour le moment nous faisons cap vers Saint Kitts & Nevis!!

En avant moussaillons!

Album Iles Vierges Britanniques

Retrouvez les photos de notre passage aux Bvi en cliquant sur la photo ci-dessous 🙂