« Ma doudou, nous allons partir en fin d’après-midi pour les BVI (prononcé Bi Vi Aïe!) , comme ça on aura tout le temps d’arriver de jour, avec la météo annoncée, le peu de vent, on risque d’arriver de nuit sinon et pour le mouillage ça ne sera pas prudent… » Je m’étais préparé psychologiquement à partir vers 3h du matin de Saint Martin pour effectuer la quinzaine d’heures que nous avions prévu pour arriver jusqu’à Virgin Gorda, île la plus à l’est des Iles Vierges Britanniques… 3h du matin c’était bien, il ne restait plus que deux heures avant le lever du jour et ça permettait de reprendre en douceur les naves de nuit, alors quand Antoine m’a dit ça en voiture à quelques heures du départ, j’ai été prise de panique ! Nous n’avons pas navigué de nuit depuis la fin de notre transat le 3 janvier, il y environ 3 mois et demi donc, et à en croire ma réaction manifestement le corps a une mémoire. Je me suis mise à avoir le ventre noué, la gorge serrée, les larmes aux yeux, à ressentir la peur, là installée confortablement en voiture… Antoine a été aussi surpris que moi de cette montée d’émotions et de pleurs, mais force est de constater que c’est la dernière image représentative des nuits que j’ai gardé en moi… La peur de la nuit, la peur aveugle de la houle, du vent, des bruits… J’ai peur de reprendre la mer version nocturne… « Ça va bien se passer ma doudou, ne pleure pas, tu verras avec ce qui est annoncé, ça sera une belle nave » Nous nous préparons donc à partir dans quelques heures, tout est calé dans le bateau, les jeux des enfants dans le salon pour leur éviter d’avoir à descendre dans leur cabine si ça bouge. La météo annoncée est clémente et nous décollons après avoir mangé pour être tranquille.
Antoine avait raison, la navigation a été calme, la mer plutôt plate, le vent dans le bon sens et en prévision des heures à venir, sans stress par rapport à l’heure d’arrivée, c’est donc sans encombre et sous spi même que nous avons pu avancer. 15h, nous arrivons en empruntant la passe des Baths et découvrons de loin la beauté des lieux, nous remontons et décidons de nous poser pour la nuit à Thomas Bay, pour effectuer notre clearance et nous reposer. Nous nous y reprenons à deux fois pour mettre l’ancre (chose rarissime !! on commence à être des pros 🙂 ), Antoine va vérifier le mouillage sous l’eau, mais Indy (bateau copain de Sashi ayant eu aussi traversé) nous informe qu’ils ont eu le même problème, que le sol n’accroche pas, et que par sécurité ils mettent les voiles sur Virgin Gorda toujours, mais plus au nord dans le lagon pour être plus sûrs… Après réflexion nous décidons de faire pareil, nous avons envie de dormir tranquille, et c’est donc 1 heure plus tard que nous serons posés sur bouée proche de Gun Creek, pour pouvoir à la première heure demain effectuer les formalités d’entrée. En attendant, 10 minutes, c’est le temps qu’il aura fallu au boat boy pour venir réclamer son dû… 35 dollars la nuit !! Euh, ok, on vient d’arriver, on repartira demain matin et c’est aussi cher ?!! On est fou!! « Vous pouvez toujours mouiller à l’ancre à côté » nous dit-il ! Mais oui bien sûr par 18 mètres de fond et de nuit !! Nous avions lu que sur les Bvi, pour des raisons de protection écologique et des fonds, beaucoup de mouillages sont payants… Nous espérons que ça ne sera pas le cas partout tout de même !
Nous voici au 30 avril, aujourd’hui nous accueillons la famille Rivier !! Anne, Philippe, Manon et Clélia, rencontrés deux fois sur la Grande Motte et avec qui le courant était bien passé. Nous leur avions proposé de venir nous rejoindre. Ils nous ont pris au mot et hop ont réservé leurs billets pour venir nous retrouver 🙂 Nous les attendons sur Marina Cay, joli petit îlot situé en face de Beef Island, où l’aéroport se trouve.

L’eau y est turquoise, les toits des maisons rouges, rendant le contraste saisissant, ça semble parfait, mais le vent se levant, cela crée finalement un clapot qui pourrait bien devenir pénible pour les 1,5 miles à parcourir en annexe avec personnes et valises à bord… Hop, hop, on décide donc de nous rendre sur Beef island même, à la bouée, une fois encore… et c’est cette fois 30 minutes après que le boat boy viendra toquer sur la coque de Cataja… 30 dollars please !! Mais ce n’est pas vrai ils se moquent de nous là ? Il est où le côté réserve marine pour lesquelles nous comprenons que nous pourrions avoir à payer? Là, le mouillage est moche, au pied de la piste d’atterrissage, avec nulle envie de s’y baigner… L’endroit où la plus forte concentration de voiliers au monde s’effectue à bien compris le business de la plaisance !!! Et ça n’a pas forcément à voir avec la préservation de l’environnement ! Un rien abusés par leur méthode nous tentons de nous concentrer sur l’arrivée des Rivier, et essayons de voir le bon côté des choses, il y a moins de 500 mètres à pied pour les récupérer à l’aéroport! Ça y est, ils sont là, toute la famille au complet, et ils sont ravis d’être à bord !! Sacré périple pour venir ici! Lyon, Paris, Saint Martin puis Tortola! Ils ont l’impression de rêver, ils sont présents, là, loin de tout et dans cet endroit réputé paradisiaque. De notre côté, nous sommes heureux d’avoir du monde à bord et nous espérons bien tous ensemble trouver des mouillages gratuits ! La nuit passe et au réveil, nous avons tous hâte de partir à la découverte des lieux ! Notre premier mouillage choisi se trouve à Guana Island et c’est émerveillé que nous découvrons le mouillage de White Bay !

L’eau y est d’un bleu clair et le sable d’un blanc a en faire mal aux yeux, les cocotiers en toile de fond… le rêve !!

Nous découvrons les fonds proche des rochers, nous rencontrons des centaines de poissons tous aussi colorés les uns que les autres, nous nageons au milieu de milliers de tout petits poissons minuscules qui se déplacent en banc entier…

Nous avons l’impression d’être au cœur du film Océan, où des images étaient prises de ces bancs de poissons se déplaçant à l’arrivée de plus gros qu’eux ! Et là cachés derrière eux mais bien visibles ensuite en nous passant à côté, ce sont deux gros tarpons que nous observons. Nous n’en n’avions encore jamais vu et après recherche nous avons appris leur nom. Ils mesurent entre 1 et 1.5 mètres pour ceux que nous avons vu mais peuvent atteindre la taille de 2.5 mètres, ils sont impressionnants et pourvu de dents qui ne donne pas envie, mais ils font tout de même moins peur que le redouté barracuda !
Hors de l’eau nous assistons au ballet des pélicans volant au-dessus de nos têtes et plongeant littéralement dans l’eau à quelques centimètres de nous à peine, bien décidés à manger le poisson repéré de là-haut ! Les mouettes nous accompagnent de leur chant et ne ratent pas une occasion de manger ce que nous mettons à l’eau après nos repas ! Voraces les bêtes!


La plage de près est aussi belle que de loin, presque immaculée, au sable si doux lorsqu’on le piétine, incroyable ! Nous trouvons même nos noix de coco et découvrons que les Rivier sont comme moi des cocoynomanes !! Dommage, d’habitude elles ne sont presque que pour moi, grrr !! 🙂



La prochaine étape est celle de Sandy spit, petit îlot sorti tout droit d’une carte postale avec deux cocotiers sur l’ile, entouré de sable blanc et de fonds bleus… Le genre d’endroit qui vous rend euphorique juste à sa vue ! Cerise sur le gâteau pour Antoine et Philippe, une vague prise entre deux eaux qui permettra à Antoine de passer des heures de plaisir et à Philippe de découvrir le surf . Nos amis Sashi sont arrivés eux aussi, les présentations sont faites et Yann ne mettra pas longtemps à les rejoindre à l’eau lui aussi… De vrais adulescents, comme dirait Yann!


Après cette pose bien appréciée, nous mettons cap sur un autre White Bay toujours sur l’île de Jost Van Dyke. D’après certains ça serait la baie la plus jolie. Nous serons finallement tous déçus une fois devant. La baie certes jolie est surtout remplie de bateaux et de monde sur la plage, avec paillottes et tout le toutim, tout ce que nous fuyons avec les Rivier… Après quelques minutes de réflexion, nous décidons donc de naviguer une petite heure de plus pour arriver avant qu’il ne fasse nuit sur l’île de Tortola au mouillage de Belmont.

Cet endroit repéré de loin et indiqué comme ayant possibilité d’ancrage sur notre carte s’avère être un petit paradis où nous serons seuls au monde pour la nuit! Nous y sommes à l’abri, avec une jolie plage et un coucher de soleil magnifique!

Y ‘ a vraiment pas photo! Décidement en bateau, dans un sens comme dans l’autre, nous ne savons jamais d’avance ce que nous allons trouver, et souvent ce sont quand même de bonnes surprises 🙂

Notre petit périple continuera en direction de Norman Island… Mes lectures de blog m’indiquent qu’aux Bvi il y a trois endroits à voir AB-SO-LU-MENT ! Le premier s’appelle les Caves, entendez les grottes sous marines à découvrir! Le mouillage de loin ne présente que des bouées et nous craignons de ne pouvoir mouiller librement… Un petit tour d’horizon sera nécessaire et c’est finalement sur dans un petit coin isolé à tribord de la baie que nous trouverons notre place par 8 mètres de fond. Et finalement c’est bel et bien le meilleur emplacement!


L’eau est limpide, nos paddles à l’eau donnent l’impression de flotter dans les airs.

Les Caves sont uniques et la magie des lieux faits que pour une fois toutes les beautés à découvrir sont à porter de tous! 🙂 Pour moi qui peine à aller en apnée à des profondeurs descentes, je peux voir toute la vie sous marine à quelques centimètres! Tortues, tarpons, perroquets, capitaines, carangues, autant de poissons poursuivant leur chemin sans se soucier le mois du monde de notre présence!

Les Rivier qui justement rêvaient de nager à une tortue et ne cessaient de les scruter du bateau, auront été exaucés et auront pu nager avec deux d’entre elles! Quand la magie opère…

Situé juste à côte des Caves, le deuxième endroit s’appelle Pelican Island. Petit îlot rocheux, entourés de quelques bouées rouges réservées aux plaisanciers pour 45 minutes chacun, normalement… Mais comme il n’y a pas de minuteur, pas de contrôle et que nous sommes aux Antilles, nous avons pris peut-être un peu plus de temps… Mais l’emplacement se mérite! et c’est à 7h30 du matin que nous avions levé l’ancre pour être sûr d’avoir notre place et bien nous en pris, au même moment 4 autres bateaux étaient aussi déjà au taquet!


Nous ne sommes qu’à 3 ou 4 mètres de la roche, nous mettons tous nos palmes, masques et tuba et partons découvrir les trésors! Et quels trésors!! Le spectacle est magnifique! Les fonds d’un bleu intense par endroit et d’un bleu clair à d’autres. Des centaines de coraux à découvrir et leurs habitants s’offrent à nous… La balade se fait crescendo, nous démarrons par le côté le moins profond et finissons par celui au canyons sous marin, dans ce bleu profond et avec un nombre de poissons multicolores incroyables!! Nous n’avons encore jamais eu l’occasion d’en contempler autant sur si peu de surface! Depuis le début de l’aventure c’est à n’en pas douter l’endroit le plus poissonneux que nous avons pu voir!

Pacôme est à l’affût des « petits poissons », Elian s’entraîne à chercher le sable au milieu des coraux et Malo suit Antoine dans les tunnels sous marins… De mon côté, ne pouvant passer par les tunnels, je m’efforce de ne pas m’empaler sur les gentils gros oursins qui tapissent les rochers! 🙂

Après quelques arrêts intermédiaires sur Little Harbour avec son eau bleue magnifique et une nuit à Salt Pond Bay, nous arrivons au troisième endroit à ne pas manquer, Les Baths!!


Lieu incontournable, idéal pour finir en beauté et nous y passerons 2 nuits!! Nous sommes impressionnés et émerveillés par ces gros rochers de granit d’origine volcanique disséminés le long de la plage. Nous ne sommes plus au Bvi, nous sommes aux Seychelles!


Ces amoncellements spectaculaires de roches grises délimitent de superbes piscines naturelles aux eaux émeraude. Du sable blanc tapisse le sol et juste ce qu’il faut de palmiers ombrage un peu la plage!


Les garçons sont tout fous, ils découvrent comme nous ces grottes formées naturellement, crapahutent dans ce labyrinthe géant et se cachent dans chaque recoin.

Nous partons en exploration des lieux et découvrons toujours d’autres petits endroits tous aussi magiques les uns que les autres. Nous courons, nous baissons, nous relevons, escaladons, nous sommes Les Ja à la recherche du trésor perdu!

Et comme si cela ne suffisait pas, tout ce qui est visible à terre est reproduit quasi à l’identique sous l’eau… Ce sont des dizaines de canyons présent ça et là, une eau cristaline et des poissons par dizaines qui sont offerts à notre vue… Et juste là, à côté des connues Bath, se trouve à 200 mètres en annexe, la méconnue petite plage de sable blanc sur laquelle personne ne se rend, qui à elle toute seule représente le rêve des Caraïbes!… Epoustouflant… Les photos parlent d’elles-même…




Malheureusement comme toute bonne chose à une fin, la petite famille Rivier doit repartir à présent en France, et c’est ainsi que nous les ramenons quelques heures avant le départ à Beef Island… Nous aurons passé 10 jours des plus plaisants en leur compagnie… Comme quoi, et contre toute attente, ce n’est pas si fou d’inviter à bord des « quasi » parfaits inconnus 🙂 Merci à eux pour tout, et n’oubliez pas que la porte de Cataja reste ouverte… Faites votre choix! 🙂
A peine partis, et comme si les Rivier l’avaient sentis, des orages et la pluie ont commencé à arriver… Après tous ces jours de grand beau, nous voilà confinés à l’intérieur de Cataja! Nous ne sommes pas les seuls puisque nos bateaux copains Sashi, Grégal, Scarlett et Indy, sont eux aussi dans la même situation… C’est fou comme le mauvais temps joue sur le moral en un rien de temps! On s’habitue au soleil, y à pas à dire! 🙂
Une nuit passée à entendre l’eau ruisselée sur la coque de Cataja et il est presque temps de repartir en direction de Saint Martin. Ce matin nous avons toujours le moral un peu en berne… Nous aurions préféré attendre et passer encore du temps ici mais les conditions météo annoncées pour les prochains jours ne sont pas les meilleures. Hors nous avons besoin de nous rendre au plus vite sur la Guadeloupe pour y effectuer un certain nombre de papier et pour le retour d’Antoine à Paris pour raison boulot, nous préférons donc être sûr d’arriver à temps et ne pas risquer d’être bloqué ici.
Nous avons 80 miles à effectuer en sens contraire du vent et de la houle, il nous semble donc plus judicieux de partir lorsque celle annoncée est à 1,40 mètres plutôt qu’à 2! Nous savons que nous allons « morfler » et que ça ne va pas être une partie de plaisir!Un bulletin météo spécial a en plus été émis pour raisons d’orages et de fortes précipitations… Super, on va se faire tremper en plus… Non décidément nous n’avons pas envie de prendre la mer… C’est pourtant ce qui sera décidé avec les bateaux copains pour naviguer à plusieurs… Le seul qui ne sera pas de la partie c’est Sashi avec à son bord Gabrielle, Yann, Lola et Sophie, nos amis suisses… Ces derniers en ont fini avec leur année sabbatique et doivent rentrer au pays… Nous avons bien tentés de les dissuader, de les garder auprès de nous par divers moyens… Alcool, corruption, dons de nos personnes 🙂 mais non rien n’y aura fait, le verdict est sans appel, notre ami Yann rentrera en transat retour seul et ses femmes en avion! Warrior le gars tout de même!! L’heure est donc aux aux revoirs et c’est le cœur lourd que nous nous disons « à bientôt »… Les fous rires, souvenirs, soirées danses endiablées et cuisine du chef nous reviennent… les larmes nous coulent, le cœur se serre, le ventre se noue… Non vraiment c’est dur, très dur…

Les rencontres faites sur l’eau vous retourne sérieusement lorsque les adieux se font sentir! Peut être est ce ce que nous vivons, ce que nous partageons, ce que nous craignons, cet élément parfois si accueillant et parfois si hostile qui nous rapprochent à ce point…
Bon vent les amis et à tout vite en Suisse!!
11h, nous partons un peu en avance par rapport aux autres, Cataja est prêt, nous aussi… Nous apprécions d’être tout d’abord protégé par les îles avant de nous retrouver dans les conditions réelles de cette traversée… Celle qui sera sous grain avec rafale et houle dans le nez… Ça tape, ça bouge, ça grince… Les messages vhf entre nous se veulent prévenant, rassurant, encourageant… Après un départ et un cap correct, nous avons tous de plus en plus de mal à maintenir le bon cap, nous gardons la grand voile à 3 ris en raison des fortes rafales et des grains alentours, le génois lui ne restera pas longtemps… Nous peinons à avancer, et malgré un coucher de soleil magnifique, le reste ne sera que « désolation »…

C’est long, très long… nous avons l’impression que cela n’en finira jamais! Nous avançons sur les dernières heures à 2,5 ou 3 nœuds et luttons pour maintenir la bonne direction. Personne n’a envie de tirer de bord pour tenter d’aller plus vite. Tous les équipages sont fatigués. A bord de Cataja, Antoine est malade, les enfants se sont couchés à 19h sans avoir mangé, je suis seule à la barre. Antoine me dit d’aller dormir, qu’il prendra tout de même le relais, mais rien n’y fait, je ne peux pas … Ce que je craignais pour l’aller, je le vis en ce moment même. Je sais qu’encore une fois ce n’est pas « méchant » mais juste très inconfortable, mais à part rester éveillée, à écouter ma musique pour penser à autre chose que mes mains moites tenant mon siège et la peur au ventre que j’ai, je ne peux rien faire d’autres! Trop de bruits, trop d’éclairs, trop de vagues, trop pour moi!
Et oui, ça fait peur, et ça s’appelle l’envers du décor!
Nous mettrons finalement 19 heures pour arriver enfin à Saint Martin sous une pluie battante… 19 heures… Un apéro devait être prévu à l’arrivée… bizarrement personne n’en aura eu l’énergie! 🙂 Au programme ça aura été journée dodo et film! La récompense!
Remis de nos émotions c’est quelques jours après que nous accueillerons tous et retrouverons avec plaisir nos amis Timacle rencontrés aux Canaries et avec qui nous étions au Sénégal! Ces derniers étaient partis vers le Brésil lorsque nous étions partis vers La Barbade. Les garçons sont heureux de retrouver leurs copains et Pacôme de revoir Maelys « son amoureuse »!! Que de choses à se raconter et d’expérience à partager! Nous en profitons par la même occasion pour fêter les 4 ans de notre petit bonhomme et les anniversaires de Thomas et Carole… 21 personnes à bord!

Nous ne sommes plus un catamaran mais un quadrimaran, avec Grégal et Scarlett à couple!



A nouveau que le temps passe vite… cette fois c’est au tour de Scarlett de bientôt partir pour leur transat retour… Nous profitons des derniers instants à L’Anse Marcel en leur compagnie… Nous les avions rencontrés aux Canaries la même soirée que Timacle et ce qui avait été drôle, c’est que l’équipage nous suivait déjà via le blog et nous avait écrit, le hasard avait voulu que nous nous rencontrions lors de cette soirée plage à la belle Graciosa! Nous garderons en souvenir évidement chaque moment passé ensemble, le calme de Thomas, la pêche de Mandy et la joie de vivre de leurs enfants… On vous dit à cet été chez vous les copains 🙂
Cap sur St Barth pour nous, le temps de couper la route en deux jusqu’en Guadeloupe et de faire un dernier coucou à Amarilli et Hervé!! Nous passerons une nuit dans la baie Saint Jean cette fois-ci de l’autre côté de l’île…

Un petit paradis une fois encore, situé juste en face des fameux Eden Rock Hotel et Nikki Beach. Nous profiterons de quelques heures avec nos « futurs aventuriers adoptifs » 🙂 Là encore, nous nous dirons à une prochaine fois, ici ou ailleurs…
Allez… il est temps pour nous de nous retrouver un peu en famille à nouveau, de nous recentrer sur nous mêmes et de nous remettre de ce trop pleins d’émotions en si peu de temps… Le temps justement en est à la réflexion pour nous… Tous ces aurevoirs nous font nous poser beaucoup de questions quant à la suite à donner à notre aventure… Le temps toujours nous dira quelle direction prendre… Nous sommes à la croisée des chemins, mais pour le moment nous faisons cap vers Saint Kitts & Nevis!!
En avant moussaillons!
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