Officiellement GRdistes! Les 3 premiers jours…

Ça y est nous sommes à la veille de notre départ en rando sur le GR10!  Nous venons de finir de déposer nos colis d’avitaillement après 8 heures de route au départ de Bordeaux où nous avons laissé les garçons chez les grands parents! 8 heures c’est le temps qu’il aura fallu pour passer d’une vallée à une autre, à grimper et redescendre jusqu’ à Gabas, au cas où on arriverait jusque-là bas… Il est 18h, nous sommes posés dans une chambre de l’hôtel Santiago d’Hendaye, la piscine nous attend, on est fatigué de la route, on refait une dernière fois nos sacs et laissons de côté 1 ou 2 choses achetées mais dont on pourra sûrement se passer, un p’tit resto et au lit !!

L’idée c’était de se reposer correctement sur les lieux du départ pour attaquer au taquet… Sauf qu’on n’avait pas prévu qu’Antoine qui n’est que très rarement malade allait se refroidir avec la clim de la voiture, renifler toute la nuit, avoir une barre au niveau du front et que moi-même j’allais avoir la nausée, mal au ventre et me sentir patraque et barbouille… Le réveil est difficile, la montagne visible depuis la chambre est sous la brume et les nuages, c’est gris, je stresse. Au petit déjeuner Antoine a bon appétit et me dit de prendre des forces, rien ne passe, je me force à avaler une tartine, je me sens fébrile, mes garçons ne sont pas avec moi, nous n’avons pas été séparé depuis des lustres, pour ainsi dire quasi jamais en fait si ce n’est 2 ou 3 jours de temps à autre, je suis perdue … Je ne comprends pas mon état ou plutôt si, je crois que nos corps nous jouent des tours… Le mien réagit à mon stress de partir pour cette aventure, car ç’en est bien une, si vous relisez le post de mai 2019 vous comprendrez! 😉 Je suis à la fois excitée d’y être enfin et à la fois j’ai l’impression d’être au bord d’un précipice et de devoir sauter… Je ne suis plus sûre de vouloir le faire… J’ai peur… Ça peut paraître ridicule, il ne s’agit que de randonner, mais pour moi c’est bien plus… Me dépasser, me bousculer, me confronter à moi-même dans un milieu totalement inconnu, avec une perte de repère totale, sans mon confort habituel, 13 kilos environ sur le dos et avec la crainte de ne pas y arriver … Les larmes ne sont pas loin… Je m’agace toute seule d’être tant à fleur de peau… Après tout on a choisi de faire cette rando tous les deux, ça fait plus d’un an qu’on en parle et que l’on est dessus alors hop, bouge tes fesses et vas-y !!!!! Nous voilà donc à acheter nos sandwichs pour ce premier repas du midi en rando, un dernier tour à la pharmacie pour Antoine et on trouve où garer la voiture dans un quartier résidentiel qui nous paraît suffisamment safe pour 15 jours.

JOUR 1
Hendaye – Col des poiriers –
12 km environ – 6 heures – 700 D+ 383 D-

Il est 11h08, nous sommes le 28 juillet 2020, on se charge de nos sacs, on met nos bâtons à la bonne taille, c’est parti! Bisous du départ, on se regarde, on se sourit… Quelques centaines de mètres nous séparent de la voiture, et les premières montées arrivent. La météo est belle, la température idéale.

L’adaptation avec le poids sur le dos n’est pas simple, nos sacs nous scient déjà les épaules, les premières douleurs se font sentir, mais le smile ne nous quitte plus, toute notre énergie est mobilisée pour cette marche… Voilà, le plus dur est fait, on est en route, on est officiellement randonneurs sur le GR10 !! 🙂 Mes craintes se dissipent doucement, la boule au ventre s’estompe, Antoine continue à renifler mais je sais qu’il est plus fort qu’un rhume, sa motivation va vite dissiper ces microbes, ils ne connaissent pas mon doudou ! 🙂
Les premières sueurs arrivent… D’ailleurs on ne sue plus, on dégouline !

Boire suffisamment mais pas trop. Nous portons chacun 3 litres d’eau en deux bouteilles. C’est beaucoup et peu à la fois, l’eau doit nous servir pour nous désaltérer mais aussi pour préparer nos plats lyophilisés de la journée, nous brosser les dents, nous laver au cas où nous ne trouverions pas d’eau à nos bivouacs, pour nos petits déjeuners du lendemain et possiblement pour le début de randonnée du lendemain le temps de trouver où remplir… L’ eau est un vrai souci pour moi, j’en bois habituellement toute la journée,  déjà en bateau je stressais d’en manquer, alors ici en pleine chaleur, avec l’effort physique c’est une obsession! J’ai dû mourir de soif dans une autre vie selon mon doudou !! 🙂
Ça monte, ça monte, je peine, je peine… 1h30 que nous sommes partis, et voilà la première crise d’asthme qui arrive… M’allonger vite, respirer, prendre ma ventoline, boire, me calmer… Et ben si je commence déjà qu’est-ce que ça va donner?!

On s’arrête très souvent…

Après la chaleur c’est sous la brume, une pluie fine et du vent que nous finissons notre première rando! L’occasion de tester nos ponchos !!

On ne voit plus rien, nous sommes entre le col des poiriers et celui d’Ibardin, nous venons de marcher 12 km environ, durant 6 heures, avec un dénivelé positif (D+) de 700 mètres et un dénivelé négatif (D-) de 383 mètres, on décide de se poser. Nous installons notre tente pour notre premier bivouac !!!!

Nous sommes dans une clairière, l’herbe est bien verte et telle de la mousse, on devine la vue de chaque côté mais ne pouvons la voir. Nous sommes seuls, les Ja dans la brume… C’est calme là-haut, ça contraste avec le monde d’en bas… Antoine a repéré un petit ruisseau 500 mètres plus en avant, il va remplir nos bouteilles pour nous permettre de nous « doucher ». L’eau en question est gelée !! Nous voilà nus comme des vers dans la fraîcheur de la montagne à nous dandiner et à rire comme des mômes sous l’eau gelée de la bouteille versée au-dessus de nos têtes! Ça vivifie !!! Le bonheur de pouvoir nous rincer des efforts de la journée !

On est exténué, on teste notre premier plat lyophilisé, on prend nos marques…

Il est 19h, on est au lit! Antoine est aux anges, il rêvait de ce bivouac depuis si longtemps! Être seul avec mère nature pour veiller sur nous… Euh, alors oui mais là de suite je suis pas aussi zen que lui à l’idée de m’en remettre à elle! Le lieu a quelque chose d’oppressant pour moi, ce doit être le fait de ne pas voir de quoi nous sommes entourés… J’ai l’impression d’être à la merci des éléments et de toutes les bêtes qui pourraient roder dans le coin, séparé du danger éventuel, imaginaire certainement, juste par une toile et une fermeture éclair !! Je passe ma nuit à scruter le moindre bruit, à écouter, à imaginer, et croyez-moi j’ai de l’imagination et il se passe tout un tas de trucs qui ne me plaisent pas du tout !!!! En vrai, Doudou y a des ch’vaux! Ils sont juste à côté, ils vont nous marcher dessus !!! Ils ne sont pas idiots, ils nous voient me rétorque mon doudou dans son sommeil… N’empêche qu’ils broutent et ils en font du bruit avec leur cloche en plus autour du cou !! Et ben croyez-moi en pleine journée ou en pleine nuit, c’est pas la même !! En journée, je les trouve très chouette les dadas mais de nuit, c’est pas pareil! J’entends gronder, qu’est-ce c’est, de l’orage ?!! Ah non hein, pas ça s’il vous plaît !! Un peu trop régulier, ouf ce sont les avions, qui volent super tard d’ailleurs et reprennent super tôt… Je vois chaque heure passer… Ah ça pète maintenant !!! Ah ouf feu d’artifice, que l’on entend de tout là-bas, là-bas, c’est fou ça !! Non mais sérieux, on va tout me faire pour cette nuit ?!

JOUR 2
Col des poiriers – Col des 3 fontaines (la Rhune)
13 km environ – 7 heures – 621 D+ 375 D-

Le réveil est difficile pour Antoine et moi. On a mal partout, nous sommes fatigués de cette première nuit et courbaturés de la veille. Lui s’est reposé mais a été réveillé plusieurs fois, moi je n’ai rien dormi…

Premier petit-déjeuner, encore une fois ça passe mal pour moi. J’ai l’impression qu’il est 4 heures du matin tant je n’ai pas dormi. Pourtant il est 6h40, tôt certes mais nous avons une bonne journée devant nous, autant nous lever.  La vue est dégagée, on découvre enfin le paysage qui s’étend jusqu’à l’océan d’un côté et les Pyrénées qui nous attendent de l’autre. Pas de monstre caché mais de belles montagnes russes en perspective… Il fait frais. Il nous faut du temps pour trouver nos affaires, ranger nos sacs de couchage, nos draps, nos duvets, le réchaud. Il faut s’organiser, avec le temps ça va venir… 8h40, nous partons vers le Col d’Ibardin et ses ventas.
Ces espagnols me surprendront toujours… Comment peut-on avoir de si magnifiques paysages et les plomber avec du béton à des endroits aussi peu probables?!!

Il est 12h30, la chaleur se fait sentir de plus en plus, quand la faim elle, se fait discrète. C’est assez étonnant, nous avons pour le moment plus une sensation de devoir nous nourrir en raison des efforts fournis qu’une réelle faim. Toujours est-il qu’il fait chaud, on vient d’arriver au village d’Olhette, nous avons besoin de nous poser, besoin d’être à l’ombre, de nous asseoir et de reposer nos pieds !!! Nos sacs nous font atrocement souffrir, on veut les enlever et vite !!! D’autant qu’après c’est la redoutée montée de la Rhune qui nous attend…
On s’octroie une bonne pause, un petit repas, sirotons des boissons fraîches et étudions le topo guide. Le topo guide, notre bible !!! Avec lui sur ce tronçon du GR10 nous n’avons clairement pas besoin de nos cartes IGN. Il va falloir qu’on trouve où nous délester de ces cartes. Tout y est très bien décrit et bien indiqué. On le lit matin, midi, soir, on l’étudie, on spécule sur les temps de randonnée, qui pour le moment ne sont pas du tout raccord entre le topo et la réalité !! On met presque le double des durées,  je sais que nous avançons à la vitesse d’un escargot mais quand même…
L’heure est venue de reprendre la route… Remettre nos sacs est un supplice. Il va falloir tenir pour cette (fichue) montée vers la Rhune. (Je vous l’accorde je pars avec un à priori!)

Alors que nous avons passé la matinée en sous-bois et que nous avions déjà chaud, nous voilà exposé aux 35 degrés et en plein soleil. Ça monte encore et toujours, cela n’en fini pas en fait… Mon asthme à l’effort est là, nos sacs nous brûlent le dos et nous oblige à fournir plus d’efforts encore pour crapahuter sur ce qui est censé être le chemin. C’est un pierrier qui met nos pieds à rudes épreuves. J’ai besoin de m’arrêter toutes les 10 minutes pour boire, m’asseoir, enlever cet instrument de torture de mon dos. Antoine m’encourage, il souffre lui aussi, il aime pourtant crapahuter mon doudou mais avec ses 17 kilos sur le dos, ce n’est plus là même non plus… Je pleure, je n’en peux plus, je veux tout poser là, arrêter pour aujourd’hui, je ne sais pas si mes jambes vont réussir à me porter jusqu’en haut, et si je n’y arrive pas, comment on va faire ?!! Nous n’en sommes qu’à notre deuxième jour, comment va se passer la suite? Va-t-on s’habituer? Comment l’un et l’autre allons supporter et gérer la marche? Mettre un pied devant l’autre, ne pas réfléchir, penser à Mike Horn et ses encouragements YouTube!… Me parler toute seule, trouver la force… J’entends les battements de mon cœur au niveau de ma tête, pas l’ombre d’un arbre pour calmer tout ça… Antoine est devant moi, il m’attend régulièrement, il sait que c’est dur pour moi et je sais qu’il s’inquiète… Le silence est omniprésent, parler nous demande beaucoup d’énergie, alors on s’économise chacun de notre côté. Pourquoi s’inflige-t-on ça ? Nous ne sommes pas dans de la rando plaisir là de suite… Cela doit être une phase normale, un début de dépassement de soi, aussi petit soit-il… Je n’ai plus l’occasion de penser à quoique ce soit d’autre que la douleur. Mon corps n’est d’ailleurs plus que douleur et fatigue. Mais comment font les trailers, les marathoniens?… Ils doivent s’entraîner déjà, c’est sûr et pas partir à la one again comme nous !! Boire pour ne pas nous déshydrater tout en gardant ce qu’il faut pour préparer nos plats au cas où on ne trouverait pas d’eau là-haut !! Économiser alors que je n’ai qu’une envie, boire toute la bouteille et plus encore, encore et encore… J’ai soif… Ça grimpe toujours, le chemin n’est que caillasse… Qu’est ce qui m’a pris d’accepter cette folie ?!…J’en ai marre! Je savais qu’on allait en « chier » mais là de suite ça ne m’amuse plus… On croise un groupe de quinquagénaire qui nous encourage et nous motive avec leurs mots bienveillants. Ils nous rassurent sur le fait qu’il doit nous rester 30 minutes environ, ils sont peu optimistes pour le ravitaillement en eau par contre… On verra bien… Heureusement que nous évoluons avec nos bâtons de marche… Sans eux je ne sais pas comment nous ferions, ça serait bien plus compliqué c’est certain !
17h30, la délivrance enfin!!! On arrive sur un plateau où l’on s’affale par terre après avoir enlevé chaussures, sacs et bâtons, nos petons nous disent merci, nos jambes aussi !! On peut admirer la vue… On croise un autre randonneur allemand qui est dans le même état que nous et n’en revient pas de la difficulté du pays Basque. Il est pourtant habitué à randonner chaque année 6 semaines dans les différents pays d’Europe… Qu’on soit clair, je déteste cette Rhune, il y a 6 chemins pour y accéder, nous en avions déjà emprunté un lors d’une première rando ici, celui du GR est clairement plus sportif. J’ai prévenu doudou, je ne veux plus entendre parler de la Rhune ensuite! Niet, nada, fini !!! Je le dis aux invités qui viendraient passer quelques jours à la maison, ça sera sans moi !!! 🙂 Allez, c’est dur de rechausser mais il nous reste 20 minutes à faire et on sera sur notre lieu de bivouac des Trois Fontaines. Avec ce nom, on va bien trouver de l’eau… Un filet en fait mais ça sera suffisant pour remplir nos bouteilles d’eau fraîches pour la douche !! Une bouteille chacun, le luxe !!

2 jours avec le même tee-shirt, je ne peux plus me sentir !!! Je pue, on pue, nous puons, au secours !!! Ah oui, parce que vous verrez la liste du matériel de notre sac dans un prochain post, mais nous avons en tout et pour tout 2 tee-shirts de rando chacun, 1 tee-shirt pour la nuit, 1 short, 1 pantalon, 2 deuxième couche type polaire, 1 veste, 2 paires de chaussette, 2 slips et 1 brassière pour moi… Au top moumoute !!! Allez jongler avec ça pour tenir le temps de la rando sans être trop cracra !! 🙂 Ce soir comme hier, nous avons la chance de pouvoir nous rincer avant de nous reposer… Et ça, ça vaut tout l’or du monde !!  On est à l’ombre des arbres, une petite brise nous rafraîchi, on est bien là ! On commence à être mieux organisé. Premièrement enlever nos chaussures et chaussettes et chausser nos tongs pour laisser respirer nos pieds. Puis monter la tente, gonfler les matelas pneumatiques et les oreillers gonflables, sortir le drap de soie et le duvet. Le réchaud, nos tasses, nos couverts, nos plats du soir et du matin, ainsi que le PQ, nos affaires de toilettes et couteau au cas où sont rangés à gauche en rentrant dans notre petite demeure nomade. Nos sacs prennent placent un peu plus haut dans la tente de mon côté toujours. A droite, les housses de notre matériel pour faciliter le rangement le lendemain matin. Notre tente est posée entre les bouses de vaches, les cacas de pottöks (petits chevaux basques) et ceux de brebis… le top !!

On discute avec un autre randonneur qui a élu domicile proche de nous. Il est seul et en est à sa deuxième année de GR. Il avance beaucoup plus vite que nous, il nous impressionne… Chacun son rythme c’est certain!!
Nous passons une belle soirée au calme, au programme massage de nos pieds, de nos muscles, étirements et bon petit lyophilisé, enfin surtout le mien, un Summit macaroni and cheese, trop bon!! 🙂 Heu – reux!!

JOUR 3
Col des 3 Fontaines  – Sare
6 km environ – 3 heures – 493 D-

Le réveil est bien meilleur !! Nous n’avons pas eu de nuisance dans la nuit, on a dormi comme des bébés, je commence à me faire à nos petites nuits en amoureux dans notre cocon!!!

Aujourd’hui sera une petite journée de marche, ils annoncent canicule, 46 degrés et orage en soirée, nous avons prévu de rejoindre le village de Sare et de voir sur place les solutions possibles pour éviter de marcher par cette chaleur et de risquer de se prendre un orage en pleine montagne…
En route donc pour la descente raide et caillouteuse… Il nous faut prendre de bons appuis et regarder où l’on pose nos pieds. Antoine souffre dans la descente, ses articulations n’aiment pas ça, de mon côté mes petits orteils sont soumis à des ampoules, ce qui n’est pas très agréable… Les compeed n’ont que peu d’effet, il est clair qu’avec l’humidité dans la chaussette, les compeed se décollent et forment une sorte de pâte collante qui protège tout sauf les ampoules…

On ne se laisse pas abattre, on poursuit notre route jusqu’à arriver au centre du village… 45 degrés pour le moment, l’air est brûlant,  assis en terrasse, il est clair qu’on ne va pas continuer avec ce temps, insolation garantie… On décide d’aller au camping La petite Rhune, il y a une piscine, que demander de plus!

L’accueil est chaleureux, le camping familial et petit… Il n’y avait d’abord plus de place quand je les ai appelés, mais lorsque j’ai mentionné que nous étions marcheurs, le monsieur m’a gentiment signifié que c’est à spécifier : pour nous toujours de la place !!! Oh yessss, un accès VIP ça me plaît !! 🙂 Et en effet, un espace réservé aux randonneurs est délimité, nous sommes entre nous, tous avec nos caleçons et chaussettes suspendus de partout et nos odeurs qui nous sont propres! On adore!

Nous faisons d’ailleurs la connaissance de Malo (haha comme notre fiston) et Cécile, adorable couple habitant Bordeaux, qui ont fait plusieurs jours de marche sur le GR8 et s’arrêtent demain. Nous passons l’après-midi à discutailler au bord de la piscine, la soirée ensemble au resto… Pas de doute, on retrouve sur le GR, la même simplicité qu’en bateau. Les rencontres y sont faciles, ici pas de jugement, pas d’apparence, nous affichons tous notre côté le plus naturel, c’est le cas de le dire dans nos magnifiques tenues de randonneurs! On se sent bien au cœur de cette ambiance bon enfant où chacun y va de son expérience, des difficultés rencontrées, des bobos déclarés et de ses conseils avisés… Ça nous rappelle évidement de merveilleux souvenirs… Il est temps de retrouver nos tentes! Et au camping bizarrement, je vais me coucher tout de même plus sereinement, je sais que l’ours (imaginaire) ne viendra pas ici! 🙂

En aperçu vidéo, la rando ça donne ça 🙂

Suite à venir… 🙂

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