Après avoir dressé les bilans de l’année 1 d’Antoine et moi, nous avons reçu de nombreux messages de lecteurs nous demandant la possibilité de faire un bilan technique et financier en plus… Nous avons donc planché sur vos demandes… 🙂
Tout d’abord, comme nous l’avions déjà dit, nous avons acheté notre bateau un peu comme nous aurions acheté une paire de chaussures neuves… Parce que nous le trouvions « joli », qu’il avait de la place et qu’il semblait répondre à nos demandes… Nous avons donc eu, on peut le dire, beaucoup de chance aux vues de la « légèreté » dont nous avons fait preuve à l’achat! Nous étions pourtant conscients qu’il fallait être regardant car il ne s’agissait pas d’acheter un bateau pour quelques semaines par an, mais bien d’un bateau capable de traverser les océans… (Merci Christophe!!) Mais que fallait-il avoir ou savoir exactement, nous n’en savions rien! Après un an de voyage et dans l’hypothèse où un jour nous changerions de bateau, nous savons à présent exactement ce que nous voudrions et ce qu’il nous faudrait… Reprenons point par point…
Concernant le bilan financier, il nous est difficile d’en faire un précis. Déjà parce qu’à la base nous sommes mauvais gestionnaires et que cela ne s’est pas arrangé en mer 🙂 Mais surtout car il y a une multitude de choses qui entre en ligne de compte pour le calcul…
Replantons tout d’abord le décor… Pour partir et nous permettre ce voyage nous avons décidé de tout vendre : maison, voitures, meubles et objets perso. Nous n’avons gardé que quelques cartons de photos et de jeux d’enfants chez nos parents. Toute notre vie est à présent à bord. A partir de là cela signifie que nous n’avons plus de pied à terre, plus de loyer de maison à payer, plus de taxe d’habitation, plus de taxe foncière, plus d’assurance habitation ou automobile, plus de facture d’électricité ou de chauffage, plus de nounou ni de jardinier, plus de téléphonie fixe ni même de cotisation au club de sport… Waouh déjà ça fait un certain nombre de boulets en moins!
Partant de là, tentons à présent d’établir une liste de toutes ces petites choses en rapport ou non avec le bateau auxquelles il faut penser et qui peuvent rendre le total parfois salé…
L’une des premières commence par le choix du bateau dont la taille et le niveau d’entretien engendreront des coûts de maintenance, de réparations, d’assurance et de place de port différents tout au long du voyage…
Une des secondes choses est le rythme de vie de chacun, qui comme à terre, fluctue d’une famille à l’autre… Là où nous préférons les mouillages aux marinas, une location de voiture sur certaines îles aux transports en communs, et où nous limitons le nombre de restaurants, d’autres en font toutes les semaines…
Ensuite viennent également les aptitudes de Monsieur ou de Madame d’ailleurs à réparer soi-même ce qui casse…
Pour commencer disons qu’actuellement pour un catamaran d’une dizaine d’années il faut compter sur un budget démarrant à 140000 euros pour un bateau de 38/40 pieds et entre 200 et 300000 euros pour un bateau de 44/48 pieds… Je ne parle pas de l’équipement nécessaire souvent en plus…
L’équipement justement… Avant le départ nous avons entendu très souvent « Alors, votre bateau est-il prêt au départ? »… Qu’est-ce que ça veut dire ça? Prêt à quoi? Comment? Nous n’en savions rien… Et si nous avions attendu qu’il le soit nous ne serions jamais partis! Avant tout un bateau ce sont des voiles, un gréement et des moteurs qui fonctionnent. Sur ces trois postes interdits de lésiner, d’où une révision complète avant le départ. Le reste c’est du confort.
Donc avec du recul, voici un petit tour d’horizon de nos indispensables et impressions…
Être autonome en énergie et en eau!!! Pour la première nous avons changé notre parc batterie à l’achat pour le remplacer par 7 batteries marines de 105A. Nous produisons notre électricité grâce à 4 panneaux solaires 90A/h et nous pouvons tenir ainsi plusieurs jours sans allumer les moteurs au mouillage. En support, en cas de mauvais temps ou pour lancer une machine à laver nous disposons d’un groupe électrogène 3,8Kw. Celui-ci est un sérieux plus dont nous ne nous passerions pas. Nous n’avons qu’un petit convertisseur 12v/220v 600w, nos machines à laver par exemple passent donc par l’allumage du groupe, ainsi que nos soirées raclette au Siné Saloum ou en transat! Magique 🙂
La machine à laver, indispensable avec 3 enfants! Encore une fois, nous sommes autonomes de ce côté-là et ne dépensons pas des fortunes en laverie… Si l’on a la place, je pense que ce n’est pas un luxe! Côté coût, la nôtre est un modèle trouvé en supermarché à 250 euros, loin des milliers d’euros pour une machine spécial bateau…
Le dessalinisateur, une révolution!! Nous n’avons commencé à nous en servir qu’une fois du côté Caraïbes, car partout avant il y avait assez d’endroit de remplissage possible (comptez de 0 à 20 euros en moyenne pour 700 litres d’eau dont nous disposons). A présent, nous produisons notre eau au rythme de 50 l/heure tous les deux ou trois jours. Nous faisons attention à chaque litre utilisé mais nous n’avons plus le stress d’en manquer! Pour des raisons de santé nous ne buvons toutefois pas cette eau déminéralisée et préférons toujours acheter des bidons. Et pour des raisons économiques, en faisant votre eau vous-même, vous n’allez pas au port et restez loin des innombrables tentations de la vie terrestre!! 🙂
Côté motorisation, notre Bahia est équipé de 2x 36 cv Yanmar. Nous pouvons compter sur eux et c’est au quart de tour qu’ils démarrent! Notre réservoir contient 400 litres de gasoil, une certaine autonomie donc, en un an nous n’avons fait que 5 pleins, en sachant que nos deux premiers mois de voyage ont manqué de vent!
Côté voile, nous avons une grand-voile, un génois, un spinnaker ainsi qu’un gennaker (neuf qui nous attend à notre retour en septembre en remplacement de l’ancien s’étant littéralement déchiré par deux fois malgré réparation). Toutes nous semblent très utiles, même si nous nous servons peu du spi (pour raison de complexité de mise en place et stress dans les surventes) et nous apportent la sécurité de nous déplacer rapidement notamment en cas de mauvaise météo.
La rapidité, est une notion que nous n’avions même pas envisagé à l’achat du bateau. Nous savions qu’il avait de bonne performance mais n’étions pas conscient de l’utilité de pouvoir aller « vite ». A présent, nous recherchons cette vitesse d’une par plaisir mais surtout car à un nœud près, vous pouvez gagner des heures précieuses voire des journées sur une traversée… Et comme toutes les navigations ne sont pas agréables, il est appréciable de pouvoir rejoindre son mouillage au plus vite pour pouvoir s’y reposer!
C’est ainsi que Cataja peut facilement faire des moyennes entre 7 et 9 nœuds, avec de bonnes surprises à 12 nœuds en vent arrière sous spi. Entre 3 et 4 nœuds nous rajoutons souvent le moteur. Contrairement à la réputation des catamarans, notre Bahia 46 remonte plutôt bien au pré, au grand étonnement de nos amis monocoquistes 🙂
Côté appareil de navigation, nous continuons à naviguer à l’aide de nos iPad, au nombre de deux, au cas où l’un d’eux tomberait en panne. Ils ont été acheté neuf et d’occasion pour un montant total de 800 euros avant le départ. Nous utilisons les cartes Navionics disponibles en application pour Android au prix de 49 euros la carte. Celles-ci sont précises et claires. Pour couvrir le monde nous en avons eu pour 250 euros en tout. Autant dire rien du tout comparé aux cartes de notre système de navigation Ray marine dont nous ne nous servons quasi jamais. Là c’est plus de 200 euros la carte!
Côté déplacement, une bonne annexe suffisamment motorisée est conseillée! N’oublions pas que c’est notre seul mode de déplacement! Le paddle c’est un peu chaud à 5 quand même ! 🙂 Et nous sommes bien contents de notre Caribe et de son moteur Yamaha Enduro 15 cv, enviés par les autres bateaux! Grâce à ce dernier nous pouvons transporter tous nos avitaillements et nous déplacer rapidement tous les cinq quand d’autres peinent à déjauger et se traînent une fois chargés. En cas de grain, la rapidité est très, très appréciée pour vite aller se mette à l’abri! 🙂
Point très important à bord, le rangement!! Bon nombre de bateaux de nouvelle génération, aussi magnifiques soient-ils ne disposent que de peu de place pour ranger ses affaires! En voyage, avec enfants et en ramenant un petit souvenir de temps à autre il est nécessaire d’avoir de l’espace et des placards dignes de ce nom! Cataja est pourvu d’un nombre de rangements incroyables, sous l’intégralité des lits de chaque cabine, sous les assises et dossiers du carré intérieur, sous toute la surface du plancher du cockpit extérieur et dans les coursives. A cela s’ajoute les deux pointes avant, l’une servant au rangement des jeux aquatiques, planches et autres choses encombrantes et l’autre servant de salle de jeux et de cabane aux enfants. Il faut bien s’imaginer que toutes nos affaires sont à bord suite à la vente de notre maison, y compris nos affaires de ski (très utiles par 40 degrés à l’ombre 🙂 ) et nous avons encore de la place. A ce sujet, nous rêvions tous deux sur des bateaux de type Lagoon 450 ou Salina 48 que nous trouvions et trouvons toujours superbes dans l’aménagement intérieur, tel des lofts lumineux et spacieux. Mais aujourd’hui notre choix ne se porterait plus sur ces bateaux pour des raisons de manque de rangement évident, pour la solidité des éléments moindres que sur l’ancienne génération et pour la quasi impossibilité de ranger sa grand-voile tant la baume est haute et aux prises du vent (Lagoon 450)…
Côté sérénité d’esprit, une bonne ancre est indispensable et vitale même! La nôtre est une Cobra de 35 kg avec 70 mètres de chaîne de 12. C’est ce qui nous permet d’avoir au final peu d’histoire de dérapage à vous raconter! 🙂
Côté confort à bord, nous disposons de plusieurs mois d’autonomie en termes de gaz grâce à nos deux bouteilles de 13 kg, comme à la maison! Leur consommation dépend du nombre de pains faits au four… Attention les embouts de gaz ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre, toutefois il est fréquent de pouvoir trouver des endroits où il est possible de recharger ses bouteilles.
Nous regrettons d’avoir depuis le départ une partie de notre frigo en panne, c’est donc notre congélateur qui fait office de frigo mais qui du coup ne nous permet plus de congeler. Et en fonction des pays, de l’avitaillement possible ou des coûts de la nourriture, du surgelés seraient appréciables et moins onéreux! Je ne vous parle pas du fantasme qu’un cornet « extrême » chocolat/pistache représente!!
Place aux dépenses annexes… En vrac…
Pour le carénage du bateau avec sortie il en coûte en moyenne 2400 euros dans les Antilles. Pour nous en 2013 ça aura été 5000 euros pour retrouver les primaires, sablages et antifouling… On s’est fait avoir c’est sûr!! C’était à Port Napoléon dans le sud de la France. En Bretagne les devis pour la même chose était aux alentours de 2000 euros… Nous n’avions pas eu le choix pour raison météo et timing, no comment!!
Sachez qu’une place de port nous coûte de 35 à 70 euros la nuit en moyenne, l’équivalent en général d’1,5 x plus qu’une place de monocoque… L’eau, l’électricité et le wifi sont souvent en plus… Par contre pour les mouillages sur bouée, les tarifs sont équivalents aux monocoques 🙂
Pour descendre à terre en étant « serein » il est préférable d’investir dans un cadenas suffisamment grand (câble de 6 mètres pour nous) pour y intégrer la nourrice à essence lors de l’attachement au ponton! Les tentatives de vols sont une réalité en fonction des endroits et encore plus à Saint Martin… Dans certains pays comme le Cap vert prévoyez aussi de quoi payer pour « surveillance d’annexe », quel joli terme pour masquer un business lucratif pour ces hommes… Car chaque descente à terre devient coûteuse… Mais c’est ça ou le risque de se voir dépouiller d’équipement de son annexe… Testé et désapprouvé par un bateau copain !
A chaque arrivée dans un pays une fois sorti de l’Union Européenne, nous devons nous voilier, nous acquitter d’éventuels frais lors de la déclaration d’entrée ou de sortie du territoire. Heureusement ces frais sont souvent minimes (1 à 5 euros en zone française pour l’utilisation de feuilles ou de matériel électronique et entre 15 et 100 euros ailleurs) mais certains endroits comme Antigua ne se privent pas de faire payer des frais pour simple mouillage à chaque passager dont les enfants, et là, vous imaginez bien que ça calme un peu…
Quelques pays comme le Sénégal nécessitent un visa. Pour nous 5, il nous en a coûté 270 euros à régler au bureau situé à l’aéroport.
Important aussi en fonction des pays visités, les vaccins… Pour notre part nous les avions faits avant le départ en France, et lorsqu’il s’agit de vaccins demandés et non obligatoires, ces derniers ne sont pas remboursés… Nous en avons donc eu pour 500 euros pour 5. A savoir toutefois, que c’est à côté de Gibraltar, en partie espagnole que nous avons réalisé nos vaccins de la fièvre jaune, ayant décidé en dernière minute de nous rendre au Sénégal, et c’est là que nous aurions tout fait si nous avions connu le fonctionnement! Il a suffi de nous rendre dans un centre de vaccination dans la zone du port commercial, de demander nos vaccins et de nous acquitter de 18 euros par personne! Nous n’avions qu’un seul vaccin à faire mais cela aurait été le même prix pour plus! En effet vous ne payez pas pour le nombre de vaccins mais pour une taxe à l’état… CQFD! Et qui dit voyage en pays d’Afrique ou d’Amérique du sud dit aussi traitement contre le paludisme conseillé… Obligatoire même pour nous, avec trois enfants nous ne souhaitions pas prendre le risque, comptez donc en moyenne 40/45 euros la boîte de Malarone enfant (2 jours et demi de traitement) et 10 euros la Doxycycline adulte (4 jours environ de traitement en fonction du poids). Une petite fortune quand on sait que nous sommes resté un mois au Sénégal…
Pour partir « tranquille » côté santé, il existe deux possibilités car la sécu passée 90 jours hors de France ne vous couvre plus et d’ailleurs sorti de l’Europe tout se complique de toute façon. Soit vous pouvez adhérer à la CFE (caisse des français à l’étranger) à laquelle vous payer une mensualité pour maintenir vos droits à la sécu (cela aurait été 1700 euros l’année pour 5 auxquels nous aurions dû rajouter une mutuelle pour se faire rembourser le total et non pas que le pourcentage de la sécu) soit vous pouvez souscrire à une assurance santé monde au 1er euro. Nous avons opté pour cette solution, celle-ci nous prend en charge partout dans le monde avec assistance médicale, rapatriement et avance de frais hospitaliers sans franchise ou montant minimum. Nous devons prévenir avant toutes consultations pour acceptation de celles-ci. Par chance nous n’avons eu à nous en servir que deux fois, une pour Pacôme et une pour moi, 350 euros en clinique à Ibiza, remboursés. Pour 5 l’assurance nous a coûté 2675 euros l’année (j’ai trouvé mon cher pour cette saison 2). Attention toutefois, trouver cette couverture à un prix correct n’est pas chose facile, j’ai dû contacter une bonne quinzaine d’acteurs de ce marché, car c’est à croire que lorsque l’on part en voyage nous sommes forcément richissime et encore plus avec des enfants! Les assureurs jouent sur la corde sensible et vont jusqu’à demander 11000 euros l’année!! Oui, oui!! J’ai ri quand on ne me l’a annoncé au téléphone et me suis presque étouffée! Mais que voulez-vous beaucoup de ces formules s’adressent aussi à des expatriés, donc à l’employeur qui paye alors allons-y gaiement!
Lorsque l’on parle d’assurance, nous ne pouvons pas omettre de parler de celle du bateau qui vous vous en doutez est un gros poste du budget! En partant nous étions assurés chez Helvetia via un courtier rencontré sur un salon nautique, l’offre était de loin la plus avantageuse pour nous et c’est ainsi que nous étions couverts jusqu’au Cap Vert en tous risques pour la somme de 1800 euros l’année. Il était prévu que nous prévenions à notre arrivée aux Canaries pour passer en zone transat puis Antilles, le prix devait passer à 2600 euros l’année mais cela restait toujours le moins cher trouvé. C’était sans compter sur le fait que notre assurance nous lâche à 10 jours du départ des Canaries pour le Sénégal sous prétexte selon notre courtier que la société a changé ses couvertures!! Hein ? Ok mais on fait quoi nous? « Je peux vous laisser les coordonnées d’un cabinet qui propose d’autres contrats » euh bien oui nous voulons bien…. « Bonjour monsieur l’assureur quel serait votre tarif? Et bla-bla-bla… « Je peux vous proposer un contrat à 5400 euros » !!! C’est une blague? Jamais nous n’avons budgétisé ceci, on parle du double du prix prévu!! Nous apprendrons ensuite qu’il était certainement question d’une licence retirée à notre courtier pour raison de trop de sinistres déclarés qui serait à l’origine de notre exclusion…). Toute cette petite histoire nous aura donc forcé à trouver un assureur à partir des Canaries avec un internet plus que faible et avec le fait non des moindres que si vous n’avez pas été assuré au préalable en Europe, les compagnies d’assurance ne veulent pas vous prendre en charge pour une transat! C’est donc auprès d’une assurance anglo-saxonne RSA que nous avons trouvé « refuge » au prix de 4600 euros l’année sans avoir besoin de refaire faire une expertise du bateau… Gloups… C’est à peu près ce qu’on a fait! (Si certains lecteurs connaissent des bons plans assurance monde qu’ils se manifestent! 🙂 )
Pour pouvoir vous écrire sur le blog, avoir internet et un peu de crédit d’appel, nous avons opté pour prendre une carte 3g dans chaque pays. Nous avons gardé le forfait mensuel sans engagement d’Antoine en France à 24 euros en parallèle pour pouvoir avoir toujours un téléphone au cas où. En moyenne les cartes internet nous ont coûtés entre 10 et 25 euros, mais la durée de celles-ci ont beaucoup variées en fonction des pays! A croire que le giga ne s’écoule pas pareil d’un opérateur à un autre! Ainsi en Espagne nous approchions les 100 euros mensuels en recharge plus communication, au Sénégal 10 euros le mois avec un Skype de folie au milieu du Siné Saloum et aux Antilles entre 40 et 60 euros mensuel… Nous sommes en éternelle recherche de zone wifi gratuite!:) Nous disposons également d’un téléphone Iridium pour nos traversées, pour lequel nous avons acheté au départ une carte à 200 minutes valable 1 an. Pour cette année il va donc falloir trouver une offre intéressante pour ne pas en avoir pour 500 euros !
Pour visiter l’intérieur des terres, nous louons régulièrement des voitures qui nous ont coûté de 25 à 60 euros la journée en fonction des endroits.
Côté CNED, l’inscription et l’année complète sont gratuites lorsque vous avez obtenu l’accord du Directeur de l’Académie. Si vous inscrivez vos enfants en année libre ou sans accord, il en coûte en moyenne 700 euros par enfant par an à partir du CP.
A savoir également, nous qui pensions dépenser moins côté Antilles que côté Baléares ou Canaries, nous avons eu tout faux! L’avitaillement culinaire nous coûte 40% de plus qu’en France ou que du côté Méditerranée et dans des magasins type Leader Price !! Waouh le rêve ! Tout achat de pièces pour le bateau coûte lui aussi plus cher de 30% en moyenne… La palme du moins cher revient sans aucun doute aux Canaries et la palme du plus cher aux Îles Vierges Britanniques! Mais toujours est-il, que nous avons dépensé beaucoup plus que prévu sans avoir fait d’extra particuliers 😦
Bon, c’est bien beau tout ça mais une année de voyage ça coûte combien alors?
Pour nous, tout compris en incluant frais du bateau, frais d’assurance et frais de vie, il faut compter entre 30 et 40 000 euros sans compter l’achat du bateau… Nous vous invitons toutefois à faire le calcul de ce que vous coûte une année à terre avec tous vos frais en comparaison…
A côté de ça nous avons rencontré des équipages partis avec des budgets moindres mais cela va aussi souvent avec des bateaux plus petits et/ou des familles moins nombreuses… A bon entendeur…
Nous espérons que les prochaines destinations seront moins onéreuses… Affaire à suivre…
Nous vous laissons et retournons à nos paysages des Grenadines en attendant ce fameux retour en France pour nos vacances… 🙂